Le spécialiste américain des microprocesseurs Intel a reçu plusieurs licences de la part des autorités américaines afin de pouvoir continuer à fournir certains produits au géant chinois des smartphones Huawei, pourtant placé sur liste noire par l’administration Trump.
Cela fait maintenant deux ans que les États-Unis et la Chine sont engagés dans un conflit commercial. Parmi les entreprises chinoises ciblées par l’administration Trump, l’équipementier et fabricant de smartphones Huawei fait figure de cible de choix. Washington a notamment placé la firme sur liste noire aux USA et fait pression sur la plupart de ses alliés pour que ceux-ci ne recourent pas à ses services en matière de réseaux 5G.
Et depuis le 15 septembre dernier, de nouvelles restrictions empêchent encore un peu plus les entreprises américaines de fournir Huawei.
Toutefois, les autorités accordent des exceptions sur demande. C’est le cas d’Intel qui va pouvoir continuer à fournir certains produits à Huawei, comme l’a confirmé ce mardi un porte-parole du spécialiste des microprocesseurs, relayé par l’agence Reuters.
Favoritisme?
D’autres entreprises ont également formulé pareille demande aux autorités américaines et sont en attente d’une réponse. C’est notamment le cas de la société chinoise Semiconductor Manufacturing International Corporation, qui utilise des équipements américains pour fabriquer des puces pour Huawei, entre autres. Idem pour le fabricant de puces taïwanais MediaTek.
De son côté, le fabricant de puces sud-coréen SK Hynix est lui déjà fixé: sa demande pour une licence américaine afin de pouvoir fournir Huawei a été rejetée par les autorités US, selon une source bien informée qui s’est confiée à Reuters.
Celle-ci a également précisé à l’agence que, selon elle, les entreprises non américaines avaient probablement peu de chances d’obtenir une approbation de la part des États-Unis.
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