Les dotations aux partis politiques ne seront pas indexées au cours de cette législature. Mercredi, la commission constitutionnelle de la Chambre a approuvé un projet de loi des partis majoritaires qui gèle le financement. Cette mesure devrait permettre d’économiser au moins 5 millions d’euros, a déclaré le principal auteur du projet, Wim Van der Donckt (N-VA).
Principaux renseignements
- Les dotations resteront figées entre 2025 et 2029, sans possibilité d’indexation avant 2030.
- Cette mesure devrait permettre d’économiser au moins 5 millions d’euros, soit environ 7 pour cent du budget consacré aux dotations.
- Bien que la proposition ait été approuvée à l’unanimité en commission, le Vlaams Belang et le PVDA estiment qu’il s’agit d’une mesure symbolique.
La proposition, qui doit encore être définitivement approuvée par la Chambre plénière, prévoit que les dotations aux partis resteront gelées entre 2025 et 2029. Le niveau de juin 2024, date à laquelle les dotations ont été ajustées pour la dernière fois à l’indice, servira de référence.
Ce n’est qu’à partir de l’exercice budgétaire 2030 qu’une nouvelle indexation sera possible, mais elle n’aura pas d’effet rétroactif. La nouvelle mesure s’ajoute à l’économie déjà existante de 5,32 pour cent sur le financement des partis, qui sera également maintenue. Les subventions versées aux partis par le Trésor flamand ont également déjà été temporairement gelées.
Critiques de l’opposition
La proposition a reçu le soutien de l’ensemble de la commission, mais cela ne signifie pas que tout le monde trouve la mesure suffisante. Tant le Vlaams Belang que le PVDA ont voté pour, mais ont qualifié cette intervention de « politique symbolique ». Les deux partis plaident en faveur d’une intervention beaucoup plus radicale, à savoir une réduction de moitié des dotations. Leurs amendements respectifs en ce sens ont toutefois été rejetés.
Van der Donckt (N-VA) a réagi à ces critiques en qualifiant la demande de réduction de moitié de « quelque peu populiste ». Selon lui, cela « mettrait sous pression le fonctionnement des partis et la démocratie ». Il a souligné que l’économie de 5 millions d’euros représentait environ 7 pour cent.
Suivez également Business AM sur Google Actualités
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

