Principaux renseignements
- Citigroup développe ses activités de banque d’investissement en Asie-Pacifique, en particulier au Japon et en Australie.
- L’objectif de la banque est de tirer parti de l’essor des fusions et acquisitions transfrontalières dans la région.
- Citigroup se concentre également sur les émissions d’obligations convertibles, qui ont gagné en popularité auprès des investisseurs.
Citigroup prévoit une expansion significative de ses activités de banque d’investissement en Asie de l’Est, Asie du Sud, Asie du Sud-Est et Océanie. La banque entend augmenter ses effectifs au Japon de 10 à 15 pour cent au cours de l’année prochaine, en profitant de l’essor des fusions et acquisitions transfrontalières. Citi a déjà enregistré une hausse remarquable de 140 pour cent de ses commissions de banque d’investissement au Japon, atteignant 79,1 millions d’euros au 10 juillet par rapport à la même période de l’année précédente.
Cette croissance est attribuée à plusieurs facteurs, notamment l’évolution des pratiques de gouvernance d’entreprise au Japon.
Plans d’expansion
La banque a activement recruté des banquiers chez des rivaux comme Nomura et Goldman Sachs pour renforcer son équipe de banque d’investissement en Asie. Cette expansion intervient dans un contexte d’incertitude accrue de l’économie mondiale, qui stimule les transactions sur la chaîne d’approvisionnement et les fusions-acquisitions.
Le Japon est actuellement à la tête du rebond des fusions et acquisitions en Asie, avec un record de 232 milliards de dollars de transactions au cours du premier semestre 2025. Citi reconnaît également l’importance croissante de l’Australie dans le paysage régional des fusions et acquisitions, où les banques mondiales prennent l’avantage sur les boutiques locales grâce à leurs offres de services complètes.
Nouvelles opportunités commerciales
Au-delà du conseil en transactions, Citi se concentre également sur les émissions d’obligations convertibles, qui ont connu un regain de popularité au cours de l’année écoulée. Par Reuters. La banque a récemment aidé Alibaba à lever 12 milliards de dollars Hong Kong par le biais d’une offre d’obligations échangeables. Les investisseurs sont de plus en plus attirés par les obligations convertibles des entreprises technologiques chinoises, qu’ils considèrent comme des actifs sous-évalués offrant une protection contre les baisses grâce à la composante obligataire.

