La satisfaction que nous éprouvons à l’égard de notre travail dépend de plusieurs facteurs. Selon l’Enquête nationale sur le bonheur de l’assureur NN et de l’Université de Gand, le salaire ne fait pas partie des cinq principaux éléments ayant un impact sur notre bonheur au travail.
Dans les actualités : Un travail significatif détermine largement notre satisfaction professionnelle, selon l’Enquête nationale sur le bonheur.
- Les cinq principaux facteurs ayant un impact sur notre satisfaction au travail sont complétés par :
- Le soutien de la direction.
- La possibilité d’utiliser nos compétences et notre expertise.
- La santé subjective.
- La (dé)satisfaction concernant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée ainsi que la qualité du sommeil occupent une cinquième place partagée.
- « Il est remarquable que le revenu contribue clairement moins à notre satisfaction au travail que nous ne le penserions », observent les chercheurs.
Les Belges sont aussi satisfaits de leur travail qu’avant la pandémie
Détails : L’étude révèle que les Belges attribuent une note de 6,7 sur 10 à leur bonheur au travail, ce qui représente une stabilisation par rapport à la période précédant la pandémie de coronavirus.
- « Notre recherche montre clairement que le bonheur au travail et le bonheur général vont de pair. 58,5 % des personnes qui éprouvent beaucoup de bonheur au travail sont également très heureuses en général », ajoute Sara Claes, doctorante à l’UGent. « Nous passons énormément de temps au travail. C’est pourquoi il est tout aussi important que le bien-être soit suffisamment pris en compte sur le lieu de travail. »
À noter également : Les travailleurs indépendants sont légèrement plus satisfaits de leur travail. Ils attribuent une note de 7,29 sur 10 à leur bonheur au travail.
- L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est le seul aspect sur lequel ils sont moins satisfaits que les salariés. 30,2 % des travailleurs indépendants en sont mécontents.
- « Bien que les travailleurs indépendants soient moins satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ils ressentent tout de même le plus de bonheur au travail. Étant donné qu’ils obtiennent de bons résultats sur les autres aspects importants du bonheur au travail tels que la signification et l’utilisation des compétences et de l’expertise, ils peuvent ainsi atténuer l’impact néfaste d’un équilibre entre vie professionnelle et vie privée moins bon », précise Claes. « Cependant, ce facteur de risque ne doit pas être sous-estimé. En effet, notre recherche montre que 35 % des travailleurs indépendants travaillent plus de cinq jours par semaine. Il est donc important qu’ils ne continuent pas à tout prix à avancer. En effet, pour un bien-être durable et pour prévenir les problèmes de stress et d’épuisement professionnel, il est crucial de ralentir de temps en temps. »