Certains cancers pourraient être traités sans passer par la chimiothérapie

Les personnes atteintes d’un cancer ne devront plus nécessairement passer par la chimiothérapie. D’énormes avancées on été présentées lors de la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology ce dimanche.  

Une avancée majeure a été annoncée ce dimanche 3 juin lors de l’ASCO, l’American Society of Clinical Oncology ». Certains cancers, celui du sein et celui des poumons, peuvent être traités sans passer par la chimio. 

Pour le moment, un grand nombre de femmes atteintes du cancer du sein doivent subir une chimiothérapie après l’intervention pour retirer la tumeur. Elle est combinée avec l’hormonothérapie pour éviter tout risque de voir surgir un nouveau cancer. La décision de proposer une chimiothérapie aux patientes est prise suite à un test génétique. Si la patiente obtient un score au-dessus de 25, elle doit obligatoirement passer par la chimio. Si le résultat est inférieur à 10, alors ce n’est pas nécessaire. Mais le problème se situe pour toutes les patientes dont les résultats se trouvent entre 10 et 25. Il subsiste un gros flou.

 Et c’est exactement l’objet de recherche de l’étude internationale présentée ce dimanche: éclaircir cette zone d’ombre. Les chercheurs ont conduit une étude auprès de 10.000 femmes pendant plusieurs années. Et les conclusions sont claires: la chimiothérapie n’est pas nécessaire (pour les personnes se situant dans la zone entre 10 et 25 bien sûr).

Immunothérapie

La chimiothérapie n’est pas non plus nécéssaire dans le cas du cancer des poumons. Elle peut être remplacée par l’immunothérapie. Cela consiste à utiliser le système immunitaire pour combattre directement ou indirectement le cancer. C’est la firme pharmaceutique MSD qui a conduit un essai clinique à ce sujet. Certains patients se sont vus administrer du Keytruda, la susbtance pour l’immunothérapie et d’autres ont recours à la chimiothérapie. Et les résultats sont plutôt encourageants: les patients soignés par l’immunothérapie ont vécu quatre à huit mois de plus que ceux qui ont fait la chimio. Ils ont également subi beaucoup moins d’effets secondaire graves.

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