Ancien président de Nissan critique la fusion Nissan-Honda comme une tentative désespérée


Principaux renseignements

  • Carlos Ghosn considère les discussions entre Nissan et Honda comme une tentative désespérée.
  • Ghosn estime que l’accord potentiel manque de logique industrielle et que les synergies entre les deux entreprises sont limitées.
  • Il comprend la pression exercée sur les deux entreprises pour qu’elles prennent des décisions dans leur meilleur intérêt, mais ne voit toujours pas de justification industrielle à une fusion.

Le point de vue de Carlos Ghosn sur la fusion Nissan-Honda

Carlos Ghosn, l’ancien président de Nissan, affirme que les discussions du constructeur automobile avec Honda indiquent un état de désespoir. Il a qualifié l’accord potentiel d’irréalisable en raison des synergies limitées entre les deux entreprises. Ghosn a exprimé sa conviction que le gouvernement japonais influence Honda à poursuivre cette fusion comme une solution aux problèmes immédiats de Nissan tout en s’alignant sur les objectifs à long terme de Honda.

Pressions et justification de la fusion

Malgré cela, M. Ghosn reconnaît qu’il existe des cas où la performance peut nécessiter de la privilégier par rapport au contrôle. Il soutient qu’une combinaison entre Nissan et Honda manque de logique industrielle, mais il comprend la pression exercée sur les deux entreprises pour qu’elles prennent des décisions dans leur meilleur intérêt respectif.

Les différends entre Nissan et Ghosn

Ghosn, qui réside actuellement à Beyrouth après avoir fui le Japon il y a cinq ans, reste impliqué dans des litiges juridiques avec Nissan concernant des allégations de mauvaise conduite financière. Bien qu’il nie ces accusations, affirmant qu’elles ont porté atteinte à sa réputation et à ses finances, Nissan maintient que son ancien président a détourné des actifs de l’entreprise à des fins d’enrichissement personnel.

Intérêts d’autres sociétés dans Nissan

Foxconn, connu pour la fabrication des iPhones, avait également manifesté son intérêt pour l’acquisition de Nissan. Toutefois, le fabricant taïwanais a temporairement suspendu ses démarches. M. Ghosn comprend le raisonnement de Foxconn, compte tenu de ses ambitions sur le marché des véhicules électriques et de la possibilité d’acquérir à moindre coût un constructeur automobile déjà établi. Il pense que d’autres entreprises pourraient suivre cet exemple en cherchant à entrer dans l’industrie automobile par le biais d’acquisitions plutôt qu’en développant leurs propres véhicules.

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