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Procrastination et perfectionnisme combinés peuvent être vos pires ennemis. En vous libérant de ce processus psychologique complexe, vous vous mettez en position d’augmenter vos réalisations avec moins de stress.
Il y a différents types de perfectionnismes, mais on peut y penser comme une exigence pour une perfection. La croyance que votre valeur dépend de votre capacité à satisfaire des critères élevés fournit la base à un cortège d’émotions déplaisantes, telles que l’anxiété, parce qu’à chaque fois que vous craignez d’être mauvais, vous vivez cet échec par anticipation. De même, la pensée que d’autres vont considérer que vous échouez peut contribuer à vous rendre anxieux. La pensée de votre valeur comme étant conditionnelle à vos succès et échecs est une forme de pensée en deux teintes, une dichotomie. Vous vous voyez gagnant ou perdant, valable ou nul, fort ou faible, et finalement, vous perdez de vue qu’il y a un moyen terme, et qu’il est très souvent tout à fait acceptable.
Le perfectionnisme vous rend vulnérable à l’anxiété, et à la procrastination qui en découle. Vous voulez la perfection. Mais vous doutez de votre capacité à l’atteindre. Vous trouvez des raisons de faire autre chose, une activité moins menaçante. Et vous attendez ainsi le moment où vous serez parfait. Il y a ainsi 7 phases dans ce processus de procrastination :
1. Vous vous accrochez à des exigences élevées
2. Vous n’avez pas l’assurance que ce que vous pourrez faire sera assez satisfaisant vos yeux
3. A aucun moment, vous n’envisagez de faire moins bien que le mieux
4. Imaginant que vous pourriez échouer à fournir le meilleur, vous ressentez de l’inconfort
5. Vous craignez le sentiment d’inconfort
6. Vous vous cachez vos imperfections et vous réfugiez dans une activité moins risquée, comme jouer à des jeux sur ordinateur
7. vous répétez ceci jusqu’à ce que vous ayez le déclic d’accepter que vous êtes faillible, et commenciez à ne vous demander que le mieux de ce que vous pouvez faire, sans exiger à chaque fois la perfection de vous-même.
Lorsqu’un phénomène de perfectionnisme couplé à de la procrastination est en œuvre, il provoque un effet d’usure du corps lié au stress. Il est possible d’inverser ce processus en en repensant vos objectifs, en séparant le désir de bien faire avec celui d’atteindre la perfection. Il faut changer sa façon d’être perfectionniste. Par exemple, vous êtes un être complexe, bien plus élaboré que ce que vous voulez faire. Vous ne pouvez donc pas être parfait ou imparfait, mais vous êtes une personne dotée de plusieurs caractéristiques. Travailler sur cet aspect de votre complexité pourra vous permettre de réaliser plus de choses, et d’atteindre ainsi davantage d’objectifs.