Les BRICS expriment leurs inquiétudes face aux tarifs douaniers et au Moyen-Orient


Principaux renseignements

  • Les pays BRICS ont exprimé leur inquiétude face à la hausse des tarifs douaniers et à son impact sur le commerce mondial.
  • Le groupe a condamné les attaques contre l’Iran et appelé à une solution pour la crise humanitaire à Gaza.
  • Les dirigeants des BRICS ont discuté du développement institutionnel et de l’intégration des nouveaux membres au sein du bloc.

Le groupe BRICS a fait part de ses préoccupations lors d’un sommet au sujet de la hausse des droits d’importation et des attaques contre l’Iran. La déclaration critiquait les actions militaires israéliennes dans la région. Cependant, ni le président américain Trump ni le membre Russie n’ont été nommés explicitement.

Le sommet de deux jours a été marqué par l’absence de plusieurs dirigeants importants, notamment Xi Jinping et Vladimir Poutine, qui ont participé par vidéoconférence.

Inquiétudes sur les tarifs et la situation humanitaire

Le groupe BRICS a exprimé une « grave inquiétude » concernant la montée des tarifs, jugés incompatibles avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce. Selon eux, ces tarifs menacent le commerce mondial, perturbent les chaînes d’approvisionnement et créent de l’incertitude. En réaction, Trump a menacé d’augmenter les tarifs de dix pour cent pour les pays adoptant une « politique anti-américaine ».

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a critiqué la décision de l’OTAN d’augmenter considérablement les dépenses militaires. Dans son discours d’ouverture, il a souligné qu’il vaut mieux investir dans la paix que dans la guerre.

L’Iran et la crise de Gaza

L’Iran était représenté par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, après les attaques sur son territoire en juin. Bien que la déclaration ait condamné les attaques, les États-Unis et Israël n’ont pas été nommés explicitement. Araghchi a appelé les Nations unies à condamner fermement Israël et à tenir Israël et les États-Unis responsables des violations des droits humains. Il a averti que les conséquences du conflit iraient au-delà d’un seul pays.

Les dirigeants des BRICS ont également exprimé leur profonde inquiétude face à la situation humanitaire à Gaza. Ils ont appelé à la libération des otages, à la reprise des négociations et ont réaffirmé leur soutien à une solution à deux États. L’Iran a toutefois exprimé des doutes sur la viabilité de cette solution.

En revanche, la Russie a directement condamné les États-Unis et Israël pour leurs « attaques militaires non provoquées » contre l’Iran.

L’Ukraine et le développement institutionnel

L’Ukraine a été mentionnée une seule fois dans la déclaration, avec une condamnation des récentes attaques ukrainiennes contre la Russie. Les positions antérieures sur le conflit aux Nations unies ont été réaffirmées.

Des experts ont noté que le sommet aurait pu offrir une alternative à l’ordre mondial actuel, mais qu’il a échoué en raison des absences des dirigeants et des intérêts divergents.

Le Brésil a choisi de se concentrer sur des sujets moins controversés, tels que les relations commerciales et la santé mondiale, afin d’éviter de devenir la cible de tarifs américains plus élevés.

L’environnement comme priorité

Le sommet a également servi de plateforme pour aborder le changement climatique et la protection de l’environnement, en vue des négociations climatiques de la COP 30 à Belém, au Brésil.

Pour Lula, cette rencontre représentait une pause bienvenue face aux défis internes et une opportunité de faire avancer l’agenda international du Brésil.

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