À Bruxelles, la formation de la coalition se fait difficilement. Le MR est devenu le plus grand parti sur les listes francophones, Groen sur les listes néerlandophones. Et cela crée des frictions, notamment autour du plan de mobilité Good Move. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, s’est présenté comme un bélier.

Dans l’actualité : Bouchez se comporte comme prévu : plutôt brusquement.

• Le MR critique depuis longtemps Good Move, le plan de mobilité mis en place par la ministre sortante de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen). Bouchez souhaite voir disparaître ce plan. « Nous ne laisserons plus la mobilité aux Néerlandophones. J’ai quelques solutions pour enterrer Good Move« , a-t-il déclaré hier soir sur la chaîne d’information LN24.
• Van den Brandt ne supporte pas que Bouchez s’en mêle. « Georges-Louis Bouchez vient de Mons. Il doit former un gouvernement wallon. À Bruxelles, nous nous sommes battus pour que les Bruxellois puissent s’en occuper », a-t-elle déclaré sur RTL.
• « Ce n’est pas en humiliant les partenaires potentiels de la coalition que l’on parvient à un accord. Former un gouvernement se fait en discutant, pas en faisant des déclarations à la presse », l’attaque Van den Brandt. Selon elle, ses interventions sont injustifiées : « Il se fiche complètement de Bruxelles ».
• Elle espère donc que Bouchez laissera au chef de file bruxellois David Leisterh (MR) l’opportunité de négocier lui-même sur Good Move. Cela conviendrait mieux à Van den Brandt, car Leisterh est beaucoup plus modéré que Bouchez. « Les objectifs de Good Move sont bons, mais un autre plan de mobilité est nécessaire », a déclaré Leisterh dans l’émission Terzake.