Principaux renseignements
- BNP Paribas a relevé son objectif de ratio CET1 à 13 pour cent d’ici à 2027.
- La banque s’est engagée à appliquer une politique de distribution disciplinée pour les retours aux actionnaires.
- BNP Paribas a reçu l’approbation de la BCE pour un programme de rachat d’actions de 1,15 milliard d’euros.
BNP Paribas, la plus grande banque de la zone euro en termes d’actifs, a annoncé une augmentation de son objectif de ratio Common Equity Tier 1 (CET1) à 13 pour cent d’ici à 2027. Cette révision à la hausse par rapport à l’objectif précédent de 12,5 pour cent est motivée par l’anticipation d’une meilleure rentabilité au sein du groupe, une croissance modérée prévue des actifs pondérés par les risques d’environ 2 pour cent par an, et l’accélération du désinvestissement des actifs non stratégiques.
Rendement pour les actionnaires
Le directeur général de la banque, Jean-Laurent Bonnafé, a souligné l’engagement de la banque à améliorer sa rentabilité et à mettre en œuvre une politique de distribution disciplinée pour le rendement des actionnaires. Concrètement, BNP Paribas évaluera à la fin de chaque année le montant du capital dépassant le nouvel objectif à restituer aux actionnaires.
En outre, la banque a reçu l’approbation de la Banque centrale européenne pour lancer un programme de rachat d’actions de 1,15 milliard d’euros, qui devrait débuter avant la fin du mois de novembre.
Fonds propres tangibles
BNP Paribas a réaffirmé son objectif d’atteindre un rendement des fonds propres tangibles de 13 pour cent d’ici à 2028. Cette année, l’action de la banque s’est appréciée d’environ 13 pour cent, notamment en raison de la hausse des taux d’intérêt qui a soutenu la rentabilité et d’un niveau toujours faible de créances douteuses. Néanmoins, cette performance est inférieure à la hausse de 47,8 pour cent observée dans l’indice bancaire européen de référence.
Au cours des trois dernières années, l’action BNP Paribas a progressé deux fois moins que la moyenne des banques européennes. Cette disparité a été attribuée au scepticisme des investisseurs quant à la capacité du prêteur à améliorer sa rentabilité par rapport à ses concurrents. (uv)
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