Cinq opérateurs de téléphonie mobile ont présenté leur candidature pour la mise aux enchères du futur spectre radioélectrique pour l’internet super-rapide 5G. L’IBPT a déclaré leur candidature recevable, a annoncé le régulateur dans un communiqué de presse mardi soir.
Quoi ? Les enchères permettront d’attribuer les fréquences pour la nouvelle 5G et pour le spectre radioélectrique existant pour la 2G, la 3G et la 4G. La 5G super-rapide fournit un Internet jusqu’à trente fois plus rapide que le maximum actuel. Il est également beaucoup plus fiable. C’est important pour les grandes entreprises qui envoient beaucoup de données sur le réseau. La 5G peut également être importante pour ceux qui travaillent dans le cloud.
Qui ? L’IBPT ne divulgue aucun nom, mais les opérateurs mobiles actuels Telenet, Proximus et Orange y participent certainement. En outre, Citymesh, qui fait partie du groupe informatique limbourgeois Cegeka, a également présenté sa candidature. Peut-être principalement pour les applications professionnelles, mais peut-être aussi pour le consommateur ordinaire. Le cinquième candidat serait étonnamment le liégeois NRB, la filiale informatique de l’assureur Ethias et un concurrent de Cegeka, selon Le Soir.
Quelle importance ? Ces attributions « contribueront à déterminer le paysage des télécommunications mobiles dans notre pays pour les 20 prochaines années », déclare l’IBPT. S’il y a quatre ou cinq acteurs au lieu de trois, il y a plus de chances que la concurrence pousse les prix à la baisse, notamment sur le marché des entreprises.
Quand la vente aux enchères aura-t-elle lieu ? La vente aux enchères est prévue pour juin 2022.
Qu’en est-il des recettes ? On estime que la mise aux enchères des fréquences pourrait rapporter quelque 800 millions d’euros au gouvernement. La question est toutefois de savoir quel gouvernement. Le gouvernement fédéral et les gouvernements régionaux ne sont pas parvenus à un accord sur la répartition et ont donc décidé de placer les recettes sur un compte bloqué.