Principaux renseignements
- Le Parlement fédéral belge a interdit le modèle chinois d’IA DeepSeek en raison de préoccupations liées à la confidentialité.
- L’enquête européenne sur DeepSeek se concentre sur la censure intégrée et les éventuelles violations de la vie privée.
- D’autres pays, dont la Corée du Sud, ont limité l’accès à DeepSeek ou l’ont supprimé de leurs plateformes.
Le Parlement fédéral belge a décidé la semaine dernière de bloquer le modèle chinois d’IA DeepSeek, rapporte Belga. Cette décision intervient après une enquête européenne croissante sur le chatbot en raison de préoccupations liées à la confidentialité. DeepSeek, développé en Chine comme concurrent d’OpenAI’s ChatGPT, dispose de ressources nettement inférieures à son équivalent américain. Cependant, le lancement d’une nouvelle version dotée de capacités de raisonnement en janvier a suscité une vive agitation sur les marchés financiers et a soulevé des inquiétudes concernant l’évolution des rapports de force dans le secteur de l’IA.
Enquêtes sur la censure et la confidentialité
Malgré l’ascension rapide de DeepSeek, la plateforme a été de plus en plus critiquée. Les préoccupations portent principalement sur la censure intégrée, liée au gouvernement chinois, et sur les éventuelles violations des règles de confidentialité. La Belgique, avec d’autres pays européens, a lancé une enquête sur la plateforme. La Corée du Sud a supprimé l’application de ses magasins d’applications.
Restrictions au sein du Parlement
Les services parlementaires ont confirmé que l’accès à DeepSeek est désormais interdit sur les réseaux Wi-Fi et câblés au sein du Parlement belge. Cela s’aligne sur les restrictions applicables à d’autres services gouvernementaux. Une note interne indique que la décision sera réexaminée une fois que les risques associés à la plateforme seront mieux compris.
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