Le baromètre des trajets domicile-travail de la société de location de vélos o2o Bicycle Leasing montre qu’un salarié sur six arrive épuisé au travail. « Le stress lié aux trajets domicile-travail entraîne un manque d’énergie, ce qui peut rendre les salariés moins productifs et plus vulnérables au burn-out ou à l’absentéisme de longue durée », prévient Geert De Rycke, PDG d’o2o Bicycle Leasing.
Principaux renseignements
- Près de la moitié des Belges actifs subissent chaque semaine le stress lié aux trajets domicile-travail. Pour plus d’un sur dix, c’est même le cas quotidiennement.
- À cause de ce stress, un salarié sur six se sent épuisé avant même que la journée de travail ait commencé.
- Le baromètre des trajets domicile-travail montre également qu’un salarié sur cinq indique que son employeur ne fait preuve d’aucune compréhension lorsqu’il subit ce stress.
Dans l’actualité : près de la moitié des Belges actifs souffrent chaque semaine du stress lié aux trajets domicile-travail. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par o2o Bicycle Leasing auprès de 1 039 Belges.
- Quatre Belges sur dix souffrent au moins une fois par semaine du stress lié aux trajets domicile-travail. Pour plus d’un Belge sur dix, ce stress est même une réalité quotidienne.
- Le stress est particulièrement élevé chez les automobilistes et les personnes qui empruntent les transports en commun.
- À cause du stress lié aux trajets domicile-travail, un employé sur six se sent épuisé avant même que la journée de travail ait commencé. Un autre répondant sur six doit d’abord « déstresser » après son arrivée avant de pouvoir être productif.
Impact sur les performances professionnelles
Zoom : le stress lié aux trajets domicile-travail n’est pas sans conséquence sur les performances professionnelles.
- Plus d’un employé sur dix déclare que ses performances professionnelles sont manifestement moins bonnes en raison du stress lié aux trajets domicile-travail. Le même nombre indique être peu agréable avec ses collègues.
- « Il n’est pas normal d’être déjà fatigué avant même de commencer sa journée de travail. C’est pourtant le cas pour de nombreux Belges, ce qui entraîne un effet domino qui va bien au-delà de l’individu lui-même : le stress lié aux trajets domicile-travail entraîne un manque d’énergie, ce qui peut rendre les employés moins productifs et plus vulnérables au burn-out ou à l’absentéisme de longue durée », explique De Rycke. « Il ne s’agit pas seulement d’un problème personnel, mais aussi d’un signal social et économique. »
Manque de compréhension de la part de l’employeur
Autre élément : le baromètre des navetteurs montre également que les employés ne peuvent pas toujours compter sur la compréhension de leur supérieur lorsqu’ils sont stressés par les trajets domicile-travail. C’est le cas d’un employé sur cinq.
- « Les entreprises ne sont souvent pas conscientes de l’impact. Elles voient les gens arriver au bureau, mais ne se rendent pas compte à quel point les derniers embouteillages ou les trains manqués continuent de peser sur toute la journée de travail. Les trajets domicile-travail déterminent non seulement les premières heures de votre journée, mais aussi la façon dont vous rentrez chez vous le soir », explique-t-on. « Si plus de 10 % des personnes interrogées indiquent que cela a un impact négatif sur leurs performances et leurs relations avec leurs collègues et leur famille, nous devons tirer la sonnette d’alarme et aborder la question du stress lié aux trajets domicile-travail sur le lieu de travail. Une politique de mobilité flexible offrant suffisamment de moyens de transport alternatifs ou une politique de travail flexible (à domicile) peut faire la différence à cet égard. »