Dans l’actualité : Selon Reuters, le fait que les voitures se déprécient rapidement avec relativement peu de dégâts les rend dans certains cas plus polluantes que les voitures à essence.

• Les voitures électriques sont produites de manière à être moins polluantes que les voitures à moteur à combustion, sur l’ensemble de leur durée de vie. Mais le coût environnemental initial est élevé : il faut beaucoup de matières premières pour produire une voiture électrique, et leur extraction n’est pas vraiment bonne pour l’environnement.
• Mais si elles ne peuvent pas être réparées, l’objectif écologique n’est en fait jamais atteint. Selon Reuters, c’est de plus en plus le cas, car de plus en plus de batteries de véhicules électriques sont jetées bien avant que le coût environnemental initial de la production ne soit compensé.
• Le remplacement des batteries n’est pas non plus une option. Elles sont très chères et représentent souvent la moitié du coût d’un véhicule électrique.

Les conséquences

Et maintenant : l’environnement en pâtit, et le client aussi.

• Les acheteurs qui passent à l’électrique parce que le coût mensuel est inférieur à celui d’une voiture à essence payent en fait davantage, car les assureurs tiennent de plus en plus compte des problèmes de batterie dans le calcul des primes d’assurance.
• Entretemps, de plus en plus de voitures électriques sont jetées à la casse, souvent avec peu de kilomètres au compteur. Dans ce cas, ces voitures sont à considérer comme bien plus polluantes qu’une voiture à essence ne l’a été pendant toute sa durée de vie.
• D’un autre côté, les VE sont souvent équipées de gadgets dernier cri, ce qui signifie qu’elles sont impliquées dans moins d’accidents en moyenne que les voitures plus anciennes, ont nuancé des experts auprès de Reuters. Il n’en reste pas moins qu’aux États-Unis, le coût moyen de l’assurance d’un véhicule électrique est supérieur de 27 % à celui d’une voiture à moteur à combustion.

MB