Principaux renseignements
- Mattel, le fabricant de Barbie, s’associe à OpenAI pour développer des jouets et des jeux alimentés par l’IA.
- Le partenariat vise à donner un nouveau souffle à l’industrie du jouet, confrontée à des incertitudes économiques.
- Mattel prévoit d’exploiter les outils d’OpenAI pour les opérations commerciales, afin de stimuler la productivité et la créativité.
Mattel, le célèbre fabricant de jouets tels que Barbie, Hot Wheels et Uno, adopte l’intelligence artificielle (IA) grâce à un partenariat avec OpenAI. Cette collaboration vise à introduire des jouets et des jeux conçus pour les enfants et alimentés par l’IA, en mettant l’accent sur l’innovation, la sécurité et la protection de la vie privée.
L’industrie du jouet sous pression
Cette annonce intervient dans un contexte difficile pour les fabricants de jouets, qui font face à une baisse de la demande en raison des incertitudes économiques. Mattel espère que cette approche innovante donnera un nouveau souffle au secteur.
Au-delà des expériences ludiques, Mattel prévoit d’exploiter les outils avancés d’OpenAI, tels que ChatGPT Enterprise, pour améliorer ses propres opérations commerciales. Il s’agit notamment de stimuler la productivité, d’encourager la créativité et de faciliter la transformation à l’échelle de l’entreprise.
Les points forts du partenariat
Brad Lightcap, directeur opérationnel d’OpenAI, souligne l’importance de ce partenariat : « Avec OpenAI, Mattel a accès à un ensemble avancé de capacités d’IA ainsi qu’à de nouveaux outils pour favoriser la productivité, la créativité et la transformation à l’échelle de l’entreprise. »
Ces dernières années, Mattel a diversifié ses sources de revenus en produisant des films, des émissions de télévision et des jeux mobiles basés sur ses marques populaires. Cette démarche visait à contrebalancer le ralentissement des ventes de jouets traditionnels. Le mois dernier, la société a ajusté ses perspectives financières et annoncé des augmentations de prix pour certains produits nationaux afin de compenser la hausse des coûts de la chaîne d’approvisionnement.

