Principaux renseignements
- Le gouvernement nicaraguayen propose d’apporter des changements importants au système bancaire.
- Les banques privées seraient autorisées à être dirigées par des personnes nommées par l’État et pourraient être dissoutes ou liquidées par décret exécutif.
- Le projet de loi devrait être rapidement approuvé par la législature monocamérale.
Le corps législatif du Nicaragua s’apprête à examiner un projet de loi qui propose d’importants changements dans le système bancaire, en accordant potentiellement un contrôle substantiel à l’État. Le projet de loi, présenté par le président Daniel Ortega, permettrait au gouvernement de nommer les dirigeants des institutions financières privées. En outre, il donnerait au régulateur bancaire national le pouvoir de dissoudre ou de liquider les banques par décret exécutif. Cette mesure marque un nouveau renforcement de l’influence de l’État sur le secteur financier, à la suite d’une législation récente qui oblige les banques à contourner les sanctions à l’encontre des citoyens nicaraguayens.
Contrôle du gouvernement et implications économiques
L’économiste Marco Aurelio Pena critique le projet de loi, arguant qu’il perturbe les forces du marché et met en évidence la distinction entre la réglementation et l’administration directe. La proposition devant être rapidement approuvée par le corps législatif monocaméral, elle pourrait bientôt devenir une loi après sa publication dans la gazette nationale.
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