Principaux renseignements
- CCF vise à réduire ses effectifs d’environ un tiers, selon des sources.
- 90 à 110 agences pourraient être fermées, ce qui représente près de la moitié du réseau d’agences actuel.
- Un tiers des employés, soit environ 1 000 emplois, pourraient être supprimés.
Un plan de restructuration est en cours au sein de la banque de détail française Crédit Commercial de France (CCF), qui pourrait entraîner la suppression de plus de 1 000 emplois. Des sources indiquent que le CCF, qui appartient désormais à la société d’investissement Cerberus Capital Management, a pour objectif de réduire ses effectifs d’environ un tiers.
Détails de la restructuration et fermetures d’agences
Le projet de restructuration prévoit la fermeture d’un nombre important d’agences, entre 90 et 110, selon des sources présentes lors d’une récente réunion du comité d’entreprise. Si elle est mise en œuvre, cette mesure représenterait près de la moitié du réseau d’agences actuel du CCF et entraînerait le départ d’environ un tiers de ses employés. Au début de l’année, le CCF employait environ 3 500 personnes dans ses 244 agences.
Contexte de l’acquisition et de la restructuration
Cerberus a racheté le CCF à HSBC au début de l’année 2024. Un porte-parole du CCF a déclaré que la banque est « extrêmement solide » et a connu une stabilisation depuis son acquisition. Le plan de restructuration vise à repositionner le CCF en vue d’une croissance durable. Le porte-parole a mentionné un examen de l’octroi d’une plus grande autonomie aux directeurs d’agence, ce qui pourrait influencer les niveaux de personnel et le nombre d’agences conservées.
Réaction des syndicats et plans de désinvestissement antérieurs
Tout en confirmant le processus d’examen, le porte-parole a refusé de commenter les chiffres spécifiques de perte d’emplois fournis par les sources syndicales. HSBC a initialement annoncé la vente de sa banque de détail française à My Money Group en 2021, prévoyant une perte d’environ 2,3 milliards de dollars pour l’institution bancaire britannique. Cette cession s’inscrivait dans le cadre de la réorientation stratégique de HSBC, qui s’est détournée des marchés européens et nord-américains à croissance plus lente.
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