Les applications de “consentement sexuel”, la nouvelle mode prête à déferler sur l’Europe

Les applications de consentement sexuel sont très en vogue aux États-Unis et débarquent en Europe. Comment ça fonctionne ? Qu’est-ce que cela implique ? Voici quelques explications. Elles sont populaires aux États-Unis mais encore très méconnues chez nous: Yes to Sex, Annuo, We-consent, Sex consent ou encore Sexwithyou. Il s’agit d’applications de « consentement sexuel » qui séduisent de plus en plus d’étudiants belges. Elles servent à deux partenaires sexuels d’un soir de signer un contrat avant de passer à l’acte. Adieu le romantisme mais cela permet d’avoir un consentement mutuel et d’éviter toute méprise. « À l’heure des #balancetonporc sur Twitter et Facebook, il faut se mettre à l’abri (…) La méfiance est devenue générale », déclare un étudiant de Louvain-La-Neuve à La Capitale.

Cases autorisant certaines pratiques

Pour le moment, aucune application de ce style n’existe en français, ces applications de consentement sexuel sont encore très américaines. Mais malgré tout, de plus en plus de Belges s’y mettent: «  »Je connais un peu plus d’une dizaine de jeunes entre 18 et 24 ans qui y sont abonnés. On en discute aussi énormément dans les auditoires et en soirée, c’est grâce à ce bouche-à-oreille que j’ai décidé de tester le système », explique ce même étudiant louvaniste.Comme expliqué, ces applications permettent à deux personnes de signer un contrat pour affirmer leur consentement avant un rapport sexuel. Mais ça peut aller plus loin: « Elles exigent en plus de cocher des cases autorisant certaines pratiques comme les préliminaires, le sexe oral ou anal, l’utilisation du préservatif… » détaille un étudiant de Mons. « Quelques-unes vont jusqu’à demander de se prendre en photo ou de se filmer pour montrer son accord et y exprimer son désir. »