On savait déjà que la mise au point d’un avion décarboné à hydrogène était un ‘axe stratégique prioritaire’ pour Airbus. Mais cela n’empêche pas le constructeur européen d’également plancher sur la propulsion hybride électrique afin de réduire les émissions de ses appareils, a-t-il fait savoir ce vendredi.
Airbus a dévoilé cette orientation technologique dans un document expliquant qu’un avion de ligne de la génération actuelle, au cours de sa durée de vie, libèrera dans l’atmosphère plus d’un million de tonnes de CO2.
‘Le travail de la compagnie dans le domaine du vol électrique a jeté les bases de notre futur concept d’avion commercial à zéro émission’, a déclaré Airbus, ajoutant que le constructeur ‘explore maintenant une variété d’options technologiques hybrides électriques et à hydrogène’.
Interrogé par Reuters sur ses projets hybrides électriques, un porte-parole d’Airbus a déclaré: ‘Seule une combinaison de technologies, dont l’hydrogène, nous aidera à viser l’objectif de zéro émission’.
Hydrogène ou hybride électrique
L’été dernier, Airbus a annoncé vouloir commercialiser un premier avion à hydrogène à l’horizon 2035. À cette occasion, le constructeur européen avait dévoilé trois concepts:
- Un avion de configuration classique pouvant aller jusqu’à 200 places avec un rayon d’action permettant de faire plus de 3.500 kilomètres
- Un avion à hélice pouvant embarquer environ 100 passagers
- Une aile volante d’environ 200 places.
Lire plus: Airbus fait de l’avion à hydrogène ‘une priorité’ et vise 2035
Mais les experts s’accordent à dire que ce mode de propulsion devrait, dans un premier temps du moins, se limiter aux appareils de taille modeste. Pour équiper un avion de ligne de type A320 (150 places) dans les 10 ans, l’énergie électrique hybride semble donc l’option la plus réalisable. C’est pourquoi les motoristes explorent activement la faisabilité d’un mélange de turbines traditionnelles et de propulsion électrique.
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