Le Royaume-Uni et la France parviennent à un accord sur les migrations


Principaux renseignements

  • Le Royaume-Uni et la France sont parvenus à un accord sur l’immigration selon le principe « une entrée, une sortie ».
  • La France renverra les migrants qui traversent la Manche illégalement.
  • Le Royaume-Uni financera une présence policière française supplémentaire le long de la côte.

Le Royaume-Uni et la France sont sur le point de dévoiler un accord migratoire « une entrée, une sortie » visant à réduire les traversées de la Manche. Cette décision importante fait suite aux négociations menées par Keir Starmer et Emmanuel Macron et marque une étape cruciale dans leurs efforts de collaboration.

Les détails du plan, y compris sa date d’entrée en vigueur, font encore l’objet de discussions. Toutefois, des obstacles tels que l’opposition d’autres pays européens auraient été surmontés. L’annonce devrait conclure la visite d’État de trois jours de Macron au Royaume-Uni. Il s’agit de la première visite d’un dirigeant européen depuis le Brexit.

Aspects clés et controverses

Au cours de cette visite, Macron a rencontré le roi Charles et s’est adressé aux parlementaires à la Chambre des lords. Les négociations ont été décrites comme complexes et évolutives, Downing Street exprimant son optimisme quant à des avancées concrètes vers un accord. L’un des principaux points d’achoppement concerne la demande de la France d’obtenir des fonds supplémentaires pour soutenir la présence policière le long de sa côte nord.

Selon un projet pilote présenté par le journal Le Monde, la Grande-Bretagne ne renverrait que 2 600 personnes par an, soit environ 6 pour cent du nombre total de personnes traversant la Manche.

Tentatives et défis précédents

Les tentatives précédentes visant à obtenir un accord de retour avec la France se sont heurtées à des difficultés. Les ministres conservateurs du gouvernement précédent affirment qu’ils étaient proches d’un accord. Cependant, ils se sont heurtés aux préoccupations de la France concernant l’économie souterraine britannique qui attire les travailleurs clandestins. Les responsables travaillistes attribuent leurs progrès à l’abandon du projet controversé sur le Rwanda. Les relations étroites entre Starmer et Macron ont également joué un rôle.

Il y a deux ans, le Royaume-Uni a promis 480 millions de livres (556 millions d’euros) pour financer des patrouilles frontalières et des équipements de surveillance dans le nord de la France. Toutefois, des négociations sont en cours concernant la contribution financière à la mise en place du nouveau système, sa date de lancement et son ampleur prévue.

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