Mercredi, Colruyt a annoncé la vente de la chaîne de magasins de jouets Dreamland à ToyChamp. Chez Dreamland et dans le magasin de puériculture Dreambaby, 192 emplois disparaissent également. Business AM s’est entretenu avec le directeur des opérations, Stefaan Goetaert, au sujet de la contraction du marché du jouet.
Dans l’actu : Lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire, Colruyt a annoncé son intention de vendre Dreamland à ToyChamp. Chez Dreamland et Dreambaby, 192 des 1.100 emplois seraient également supprimés. Dreamland appartient au groupe Colruyt depuis 1994.
- Stefaan Goetaert explique la décision de Colruyt : « Le marché des jouets et des bébés est un marché difficile qui subit une forte pression depuis des années. De nombreux grands acteurs en ligne sont entrés sur le marché. Mais le marché lui-même s’est également contracté. Les jouets ont chuté de 7% l’année dernière. Le contexte macroéconomique actuel ne facilite pas non plus les choses. »
Loi Renault
- Le directeur des opérations revient aussi sur les licenciements prévus. « Nous entrons dans le processus de la loi Renault. Nous entamons la phase d’information et de consultation. Nous prenons vraiment le temps de nous asseoir avec nos employés pour tout leur expliquer et répondre à leurs questions. Ensuite, nous entamerons également les discussions avec les partenaires sociaux ».
- Il explique aussi comment se passera la transition. « Il s’agit de deux intentions distinctes. Pour la première, qui concerne la restructuration, nous entamons des discussions. La deuxième intention, qui concerne la coopération avec ToyChamp, est un processus distinct. Bien entendu, un certain nombre de réunions vont avoir lieu à ce sujet également. Nous espérons que tout sera terminé d’ici la fin de l’année. »
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