Le déclin du journalisme : la négativité est reine

Les médias doivent proposer de plus en plus de points de vue et d’histoires extrêmes afin de ne pas perdre l’attention de leurs visiteurs. Les clics, à tout prix, sont clairement devenus la norme.

Pourquoi est-ce important ?

Le monde va de plus en plus vers les extrêmes. La guerre en Ukraine, la politique américaine, Israël - où, selon le Premier ministre, "la guerre civile est proche" -, la France qui brûle depuis deux semaines. Les médias et les réseaux sociaux jouent un rôle qu'il ne faut pas sous-estimer.

Dans l'actualité : une étude (2000 – 2019) sur les émotions (colère, dégoût, tristesse, peur, joie, neutralité) contenues dans les titres des articles de 47 médias anglo-saxons (Royaume-Uni, USA et agences de presse) dresse un tableau choquant de l'évolution depuis 2010.

La tendance est la même partout

Tous les graphiques montrent la même tendance : les émotions (colère – dégoût – peur – joie – tristesse – neutralité) deviennent de plus en plus intenses.

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