Pas de répit pour les retraités ; la moitié des plus de 50 ans sont financièrement contraints de continuer à travailler

Près de la moitié des Belges se sentent obligés de faire des heures supplémentaires après l’âge de la retraite, selon une étude du site d’emploi Indeed.

Pourquoi est-ce important ?

En raison de la hausse des prix de l'énergie et de l'inflation galopante, une grande partie de la population belge ressent de plus en plus le besoin de travailler davantage pour garder la tête hors de l'eau. Cependant, ils subissent beaucoup d'inconvénients en agissant ainsi ; ils sont surqualifiés pour des boulots de base, et les entreprises semblent également moins enclines à embaucher une personne plus âgée.

L’essentiel : la moitié des plus de 50 ans se disent financièrement contraints de continuer à travailler après l’âge de la retraite (65 ans).

  • Une personne de plus de 50 ans sur trois déclare qu’elle n’a pas encore fini de construire son avenir et qu’elle garde les yeux ouverts sur d’autres emplois, selon l’enquête.
  • Cependant, la majorité d’entre eux (les deux tiers) n’osent plus franchir le pas, compte tenu de l’âge et du salaire. Les femmes (66 %) sont plus inquiètes à ce sujet que les hommes (58 %).
  • Plus de 80 % des personnes interrogées disent qu’elles ne choisiraient pas un emploi inférieur, bien que deux tiers sont prêtes à se recycler pour un nouveau poste. Trois quarts d’entre elles déclarent que la rémunération est le facteur le plus important à cet égard.

Remarque importante : la moitié des plus de 50 ans considèrent en fait que les tensions actuelles sur le marché du travail constituent une opportunité unique.

Entre les lignes : Une partie des plus de 50 ans continue à travailler pour d’autres raisons que leur équilibre financier.

  • Près de la moitié de ce groupe (46 %) dit avoir choisi un nouvel emploi parce qu’il pense que c’est bon pour leur santé. Quatre sur dix d’entre eux préfèreraient vouloir le faire à temps partiel.
  • La moitié des plus de 50 ans déclarent qu’ils aimeraient faire du bénévolat après leur carrière active.
  • « Notre espérance de vie a augmenté de 10 ans en un demi-siècle. Travailler plus longtemps est donc un moyen pour de nombreuses personnes âgées de rester engagées de manière significative, de se maintenir en bonne santé mentale et d’entretenir des contacts sociaux », souligne Kelly Oude Veldhuis d’Indeed.

MB

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