Le Parti socialiste a donné une conférence de presse sur le pouvoir d’achat ce lundi après-midi. Paul Magnette, en compagnie du vice-premier ministre de la Vivaldi, Pierre-Yves Dermagne, ont lancé 13 propositions pour agir sur le pouvoir d’achat. Au Premier ministre de les mettre en place désormais, suggèrent-ils.
Face à l’inflation record, l’indexation automatique des salaires ne suffit plus, indique le duo, « en particulier pour les ménages à bas et moyens revenus ».
En plus de la diminution de la TVA sur l’énergie, de l’élargissement du tarif social, des chèques énergie et mazout, de la diminution des assises sur le carburant, « toutes des mesures qu’il faut pérenniser », le PS met sur la table 13 propositions, qu’il détaille ici.
- Maintenir l’indexation automatique des salaires
- Revoir la loi de 2017 (ou de 1996) sur la marge salariale
- Augmenter le salaire minimum
- Diminuer la fiscalité sur les bas et moyens salaires
- Pérenniser l’extension aux BIM (bénéficiaires de l’intervention majorée) du tarif social énergie
- Créer un tarif moyen pour la facture d’énergie de la classe moyenne
- Aider les personnes qui se chauffent au mazout
- Pérenniser la baisse de la TVA à 6% sur l’énergie
- Augmenter le remboursement des frais de déplacements professionnels
- Soutenir les locataires via des loyers stables
- Généraliser l’allocation-loyer pour les ménages éligibles à un logement social
- Faire contribuer les revenus du capital
- Taxer les surprofits des entreprises énergétiques.
Nul doute que ce cahier des charges sera très froidement accueilli par les organisations patronales, qui remettaient déjà en cause l’indexation automatique des salaires ces derniers mois.
Quant à la Vivaldi, les réactions des libéraux et en particulier du Premier ministre, sont forcément très attendues.