Les États membres de l’Union européenne auront à l’avenir la possibilité de participer à un achat commun de gaz. En outre, la Commission européenne examinera également la possibilité d’introduire un plafond sur le prix du gaz. Avec cette stratégie, l’Union européenne espère pouvoir contrer les factures de gaz élevées des familles et des entreprises.
Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne sont parvenus à un accord à ce sujet. Commentant l’accord, le Premier ministre belge Alexander De Croo a mentionné des mesures nécessaires à court terme.
Des prix avantageux
Un achat commun de gaz devrait permettre d’obtenir des remises importantes lors des négociations avec les producteurs. Avec des volumes plus importants, ces fournisseurs pourraient être encouragés à accepter des marges bénéficiaires plus faibles.
Le consommateur peut alors également bénéficier de la baisse du prix de base. Dans le même temps, les achats groupés empêchent les États membres individuels d’entamer des négociations avec les fournisseurs et de faire potentiellement monter les prix par la concurrence entre eux.
Dans le même temps, la Commission européenne examinera si un plafond de prix pourrait être introduit pour le marché du gaz. Le Premier ministre a fait remarquer que cette mesure devait être examinée conjointement avec les achats groupés.
La menace d’un plafond de prix devrait inciter les producteurs à accepter des conditions favorables pour les clients lors des négociations. La Commission européenne examinera, en consultation avec l’industrie, comment ce système pourrait être introduit.
Garanties
L’introduction d’un prix maximum a été un point de discussion important lors des négociations entre les États membres. La Belgique, l’Italie et l’Espagne, entre autres, ont soutenu l’introduction d’un plafond. Toutefois, des objections ont été formulées, entre autres, par les Pays-Bas et l’Allemagne.
Ces États membres craignaient que l’introduction d’un plafond n’encourage les producteurs à trouver des clients ailleurs dans le monde pour fournir leurs produits, ce qui pourrait mettre l’Europe dans l’embarras. Les discussions avec les fournisseurs doivent éviter de mettre en péril les garanties d’approvisionnement de l’Europe.
L’accord vise à garantir que l’Union européenne sera en mesure de s’approvisionner en gaz à un prix abordable, même en l’absence de livraisons de la Russie. Dans ce contexte, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, avait également conclu un accord avec le président américain Joe Biden. En conséquence, les États-Unis enverront davantage de GNL à l’Union européenne.