Depuis quelques temps, le secteur des voitures autonomes veut faire bouger les lignes des normes de construction d’un véhicule, qui stipulent qu’il doit contenir des pédales et un volant. Or, si la voiture conduit elle-même, les commandes dont inutiles, confirme l’autorité américaine compétente pour la sécurité routière.
Si la voiture roule toute seule, à quoi bon avoir un volant et des pédales? C’est la ligne que défend le secteur des développeurs de voitures autonomes. Et ce jeudi, l’autorité compétente aux Etats-Unis leur a donné raison. Les fabricants n’auront désormais plus besoin d’équiper les voitures de pédales et d’un volant, rapporte Reuters.
General Motors notamment, pour son entité Cruise, avait fait une demande auprès de la U.S. National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) le mois dernier, pour déployer des véhicules autonomes sans contrôles manuels.
C’est que les règles en la matière, écrites avant l’existence des voitures autonomes, stipulent que les véhicules « auront toujours un siège pour le conducteur, un volant et une colonne de direction correspondante, ou une seule place assise pour le passager avant ». La NHTSA change alors les règles, et ajoute « pour des véhicules conçus pour être uniquement commandés par un système de conduite autonome, les commandes de conduite manuelles sont logiquement inutiles ». Les véhicules doivent néanmoins présenter les mêmes niveau de sécurité pour la protection de l’occupant.
Sécurité
La NHTSA précise encore que l’enfant ne peut pas être sur la place avant. Cette place n’est pas conçue pour protéger les enfants en cas de crash.
Cependant, des voitures complètement autonomes n’existent aujourd’hui pas encore en tant que telles. Les voitures « autonomes » de Tesla par exemple sont souvent dans le feu des critiques car elles agissent de manière inhabituelle, et doivent régulièrement être mises à jour.
A voir aussi si les conducteurs seront prêts à abandonner les pédales et le volant, utiles pour reprendre le contrôle si la voiture fait des siennes.