Depuis l’invasion de jeudi dernier, l’Ukraine résiste aux attaques russes. Mais désormais, Poutine semble augmenter la force de l’invasion d’un cran, pour resserrer l’étau autour des grandes villes.
Il s’étire sur des dizaines de kilomètres, jusqu’à plus de 50 selon certaines sources, et est à 25 km de Kiev. « Certains véhicules sont parfois très distants les uns des autres et, sur d’autres portions, les équipements militaires sont positionnés à deux ou trois de front », décrit la société américaine d’images satellites Maxar, citée par Euractiv.
Cela ressemble en tout cas à une réorganisation de la stratégie russe. Ces dernières 24 heures, les forces russes se sont rassemblées, indiquent des sources militaires ukrainiennes. Le but, ensuite, serait d’encercler les grandes villes. Kherson et Kharkiv, selon leurs bourgmestres respectifs, seraient déjà bordées de toute part par l’armée russe, avec des points de contrôle aux entrées de la première ville notamment.
Jusqu’alors, l’armée russe n’a pas réussi à prendre le contrôle des grandes villes ukrainiennes. De nombreuses voix pointent alors une sous-estimation de la part de Poutine, qui pensait prendre la capitale et le pays en toute vitesse mais a rencontré plus de résistance que prévu.
La nervosité de Poutine
Récemment privé d’un accès renforcé en Mer noire suite à la fermeture du Bosphore et des Dardanelles par la Turquie, Poutine devient nerveux et les attaques aériennes se font de plus en plus intenses, selon Bloomberg.
Plus de bombardements, c’est aussi plus de vitcimes civiles. Les habitants de Kharkiv peuvent en témoigner.