Entre liberté d’expression totale ou censure partielle des dirigeants politiques, les réseaux sociaux sont mis en cause dans leur rôle de désinformation.
Ah, la liberté d’expression et ses dérives sur les réseaux sociaux. Nous en avons tous déjà été victimes, que ce soit par la section commentaires, par les trolls et les fake news, voire même souvent par les déclarations erronées ou douteuses de dirigeants politiques. Citons le serial twitter Donald Trump qui tweete plus vite que son ombre, au grand dam de ses conseillers politiques… et de la communauté internationale.
Facebook défend la liberté d’expression absolue
Résultat: les utilisateurs ne sont pas contents, et les spécialistes planchent sur la montée de l’extrême droite grâce aux réseaux sociaux. Facebook est ainsi mis en cause pour son rôle dans la diffusion de la désinformation. La réponse de son fondateur Mark Zuckerberg ? “Nous devons continuer à défendre la liberté d’expression.”
Les publicités politiques ne seront donc pas vérifiées, autorisant les politiciens à publier des mensonges sur le réseau social. Des standards bien différents qui s’appliquent au reste de la communauté Facebook. En réponse, plus de 50 entreprises de la Silicon Valley ont adressé une lettre ouverte de mécontentement à la société de Mark Zuckerberg.
Twitter et ses règles d’utilisation… à une exception près
En opposition, Twitter adopte des règles d’utilisation spécifiques pour les dirigeants politiques. En fonction de la gravité du tweet (encouragement du terrorisme, de la violence, discours haineux, interférence avec les élections…), Twitter se réservera le droit d’interdire d’aimer, de partager, de répondre ou de retweeter des messages, voire de les supprimer. À une exception cependant, et pas des moindres : selon la « valeur médiatique » de leurs commentaires, les dirigeants politiques ne seront pas sanctionnés. Quand les exceptions deviennent la règle…