La faillite de Getronics confirmée: 220 salariés risquent de perdre leur emploi

La faillite de Getronics Belux a officiellement été confirmée par le tribunal de l’entreprise de Bruxelles, signale mardi le syndicat chrétien ACV. Un curateur a été nommé. Les quelque 220 employés encore actifs au sein de l’entreprise risquent de perdre leur emploi.

Fin octobre, le mandataire de justice qui avait été désigné un mois plus tôt avait trouvé deux repreneurs, les entreprises d’ICT Cegeka et Connectis, pour certains départements de ce fournisseur de services ICT, permettant de sauver environ 110 emplois. Mais 220 salariés étaient et sont toujours dans l’incertitude.

Rappel des faits

Les troubles chez Getronics Belux remontent à l’été dernier: en juillet, la filiale belgo-luxembourgeoise a été séparée de l’ensemble du groupe, qui, lui, a été déclaré en faillite avant d’être racheté par GSH. Début septembre, une action de protestation avait été menée par les travailleurs et, fin septembre, le tribunal de l’entreprise de Bruxelles avait désigné un mandataire de justice pour trouver un ou plusieurs repreneurs.

Fin octobre, on avait appris qu’un tiers des emplois chez Getronics avaient été sauvés: une trentaine de salariés seront transférés vers la société informatique Cegeka, et environ 80 autres, principalement actifs au Luxembourg, seront repris par Connectis. Une annonce qui avait suscité le mécontentement de l’ACV car Connectis appartient au groupe Getronics ‘Connectis est en fait la même chose que GSH, mais avec un nom différent’, avait alors fustigé Kris Vanden Bossche, secrétaire du syndicat chrétien flamand.

Aucun acquéreur supplémentaire n’a pu être trouvé pour les départements restants de Getronics Belux. L’avenir des quelque 220 employés est dès lors incertain. Le tribunal a désigné un curateur.

Un avenir toujours incertain

Selon Kris Vanden Bossche, la faillite devrait se dérouler de manière progressive: certains salariés pourront rester au travail pendant encore un certain temps, tandis que les contrats d’autres seront résiliés avec effet immédiat. Le syndicaliste redoute également que les indemnités de licenciement devront provenir du Fonds de fermeture d’entreprises. Les pécules de vacances et les primes de fin d’année devraient bien être versés aux travailleurs mais il n’y a pas encore de certitude à ce sujet.

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