Hier, la capsule américaine s’est posée avec succès sur Bennu, un astéroïde de 500 mètres de large, dans le but d’y récupérer un échantillon que la NASA examinera de plus près.
‘Tout s’est passé parfaitement’, a annoncé quelques minutes plus tard Dante Lauretta, le chef de la mission, submergé par l’émotion. ‘Nous avons écrit une page d’histoire ce soir’, a-t-il ajouté.
Il faudra néanmoins attendre encore une semaine avant que l’équipe de recherche puisse confirmer la taille de l’échantillon prélevé hier par la sonde OSIRIS-Rex. Alors que le but était de prélever au minimum 60 grammes de l’astéroïde, il est toutefois possible que le bras de la sonde n’ait pu se poser sur une surface plane. En cas d’échec, une autre tentative aura lieu sur un autre site du rocher.
La capsule a effectué un long périple avant d’atteindre Bennu, l’astéroïde qui se situe à 330 millions de kilomètres de la Terre. Alors que le rocher pourrait frôler la Terre d’ici une centaine d’années, la NASA espère en découvrir davantage sur l’astéroïde qui se serait formé au cours des 10 millions d’années qui ont suivi la création de la Terre.
Bennu présente une autre particularité. Lorsqu’une météorite frappe la Terre, sa matière est ‘contaminée’ par notre atmosphère. Mais la composition de cet astéroïde semble être de nature différente, ce qui fascine d’autant plus les chercheurs.
Le 24 septembre 2023
Bennu pourrait également permettre aux chercheurs d’appréhender la création du système solaire. Les astéroïdes sont des vestiges de cette période qui, selon les chercheurs, remonte à environ 4,5 milliards d’années.
Une fois la taille de l’échantillon confirmée, OSIRIS-Rex pourra entamer une ‘retraite’ de trois ans.
Si c’est la troisième fois qu’un vaisseau spatial achemine un morceau d’astéroïde sur Terre, il s’agit d’un réel pas en avant pour la NASA, qui attend les échantillons sur Terre pour le 24 septembre 2023.
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