L’informateur Egbert Lachaert (Open Vld) a passé l’après-midi en compagnie des huit présidents de partis concernés par une possible coalition Vivaldi, mais surtout avec Maxime Prévot (cdH).
Un accord définitif n’est toutefois pas encore intervenu. Les points de rupture seraient notamment l’avortement et la sortie du nucléaire. Des informations qui nous ont été confirmées par des sources de haut niveau à la rue de la Loi.
Le CD&V veut que la question de l’avortement soit totalement retirée. Quant à Ecolo, il demande que la sortie du nucléaire soit entièrement réalisée.
Les présidents de partis se réuniront à nouveau ce vendredi. Un observateur nous a confié demeurer ‘optimiste quant à une fin heureuse’.
‘Avanti’
Invité sur le plateau de ‘Jeudi en prime’ sur la RTBF, le président du PS Paul, Magnette, a déclaré qu’il avait confiance dans le CD&V pour que ce dernier ne fasse pas un retour en arrière avec la N-VA. ‘Le CD&V a fait un gros travail, son président a pris ses responsabilités. ‘Avanti’ signifie ‘Allons-y’ et oui, allons-y ! Il nous reste quelques jours avant le 17 septembre’, date à laquelle le gouvernement doit être formé, a-t-il souligné. Pour rappel, ‘Avanti’ est le nom donné par le CD&V à la Vivaldi, et ce afin de se défaire de l’image considérée comme trop à gauche de cette possible coalition.
Au sujet de la loi sur l’avortement, Paul Magnette a estimé qu’il s’agissait d’un dossier ‘de toute façon paralysé’. ‘Je suis prêt à discuter, à travailler ensemble sur un texte. Nous demandons que le débat puisse se poursuivre au parlement sans qu’il y ait des blessures entre les uns et les autres. Mais le travail doit rester à la Chambre.’
Enfin, à la question de savoir si Paul Magnette pourrait éventuellement accepter la fonction de Premier ministre, le président du PS ne s’est pas dérobé: ‘S’il y a consensus pour que le PS obtienne le poste de Premier ministre, je prendrai mes responsabilités, je ne refuserai pas.’