Il a été décidé, au terme du conseil régional de sécurité de ce jeudi, que le port du masque serait rendu obligatoire à Bruxelles si ‘le seuil critique’ de 50 cas par 100.000 habitants sur une période de 7 jours était dépassé.
Toutes les options étaient sur la table du conseil régional de sécurité, avait prévenu la responsable de l’inspection sanitaire à Bruxelles, Inge Neven, y compris la mise en œuvre d’un couvre-feu ou l’obligation du port du masque partout dans la capitale. Ce jeudi après-midi, ce second point a été partiellement mis en œuvre.
Le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort (PS), a annoncé que le port du masque allait être imposé sur l’ensemble du territoire bruxellois dès le moment où une moyenne journalière de 50 cas par 100.000 habitants serait enregistrée sur une période de 7 jours.
‘Nous avons décidé d’imposer le port du masque buccal dans les espaces publics et privés accessibles au public sur l’ensemble du territoire de la région à partir du moment où sera franchi le seuil critique de 50 cas par 100.000 habitants sur une moyenne de 7 jours’, a déclaré Rudi Vervoort, cet après-midi.
La semaine dernière, la moyenne s’établissait à 34 cas pour 100.000 habitants.
Contrôles et testing renforcés, pas de couvre-feu
Par ailleurs, le Conseil régional de sécurité a également décidé de renforcer les contrôles en matière de respect des mesures sanitaires déjà d’application.
Enfin, Rudi Vervoort a confirmé que la capacité de testing serait bel et bien doublée d’ici le mois de septembre dans la capitale.
Il n’y aura par contre pas de couvre-feu dans le capitale, le ministre-président le jugeant ‘inutile et illégal’. Rudi Vervoort ne veut pas céder à la panique: ‘La situation est très différente’ par rapport à mars, a-t-il réagi dans La Libre.
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