Alors que l’Union européenne demande à Facebook, Twitter et Google de rendre des comptes dans le cadre de leur lutte contre les fake news, le géant américain annonce une nouvelle fonctionnalité de fact-checking destinée à la recherche d’images.
Le système d’authentification était déjà exploité dans le mode de recherche classique et sur le portail d’actualités de Google. Il s’est dorénavant élargi à Google Images car depuis le 22 juin, certains visuels peuvent afficher un résumé des vérifications (fact-checking) effectuées par un tiers. Dorénavant, un label sera affiché sur les Photographies qui ont fait l’objet d’une attention plus particulière.
En avril dernier, la société avait également introduit ces labels sur la plateforme vidéo YouTube, mais ce service n’était accessible qu’ aux utilisateurs américains. La mesure visait principalement à contrecarrer la désinformation sur la pandémie du coronavirus, qui avait alors agité la toile.
Débat public
Au cours de ces dernières années, les géants tels que Google et Facebook ont dû faire face à une demande de contrôles renforcés des contenus diffusés sur leurs plateformes. Les entreprises avaient alors rétorqué qu’elles n’avaient qu’un rôle de messager, se contentant de relayer les informations et que par conséquent, elles n’étaient pas responsables des contenus véhiculés sur leurs plateformes. L’attitude de ces entreprises avait alors laissé place à un environnement dans lequel les faux comptes, les trolls et les fake-news étaient devenus monnaie courante.
Les plateformes de réseaux sociaux sont aujourd’hui plus facilement tenues responsables des contenus véhiculés sur leur page. Par vigilance, Twitter et Facebook ont également incorporé des programmes de fact-checking sur leurs sites respectifs, affichant un label sur les contenus ayant fait l’objet d’une vérification préalable. Enfin, bien que ces nouvelles fonctionnalités soient appréciables, les critiques estiment toutefois que ces options ne sont pas assez élaborées.