Des milliers d’emplois sont menacés au sein du groupe allemand Lufthansa, maison-mère de Brussels Airlines, la compagnie aérienne évaluant les emplois devenus excédentaires à 22.000 équivalents temps plein, a indiqué un porte-parole de la compagnie à l’agence de presse allemande dpa, mercredi, à l’issue d’une rencontre avec les syndicats Cockpit, Ufo et Verdi.
Le syndicat Ufo a indiqué être prêt à aider à trouver une solution d’ici l’assemblée générale des actionnaires de Lufthansa prévue fin juin.
Selon Ufo, les emplois jugés excédentaires seraient encore plus nombreux, de l’ordre de 26.000.
La pandémie de coronavirus a quasiment mis à l’arrêt toute l’activité de Lufthansa, à l’exception du transport de fret.
Le groupe s’est tourné vers l’État allemand pour obtenir une aide de 9 milliards d’euros en échange d’une prise de participation à son capital et de la cession de 24 droits de décollage et atterrissage dans ses hubs que sont les aéroports de Francfort et de Munich.
Les actionnaires de la compagnie, qui se réuniront le 25 juin, doivent encore donner leur feu vert à ce plan. Le groupe aérien allemand, qui a fait état d’une perte nette de 2,1 milliards d’euros au premier trimestre, emploie environ 138.000 personnes.