Principaux renseignements
- Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, soutient les contrôles à l’exportation sur les puces d’IA avancées, mais plaide en faveur d’un accès prioritaire pour les entreprises américaines.
- Huang s’oppose à la loi GAIN sur l’IA, estimant qu’elle serait plus préjudiciable que bénéfique aux intérêts américains.
- Il est très favorable à un cadre réglementaire fédéral unifié pour l’Intelligence artificielle (IA) plutôt qu’à un système disparate de réglementations étatiques.
Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a rencontré le président américain Donald Trump afin de discuter des restrictions à l’exportation des puces d’intelligence artificielle (IA) avancées. Huang a souligné le soutien de Nvidia aux contrôles à l’exportation tout en plaidant pour un accès prioritaire des entreprises américaines à ces technologies cruciales.
Législation sur l’IA
Les législateurs examinaient la loi sur la garantie de l’accès et de l’innovation pour l’intelligence artificielle nationale (GAIN AI Act) dans le cadre d’un projet de loi plus large sur la défense. Cette loi aurait accordé aux entreprises américaines un traitement préférentiel lors de l’achat de puces d’intelligence artificielle auprès de fabricants tels que Nvidia et AMD, limitant ainsi les ventes à des pays tels que la Chine. Toutefois, des rapports indiquent qu’il est peu probable que cette proposition soit incluse dans le projet de loi final sur la défense.
Huang s’est dit soulagé que le GAIN AI Act ait été rejeté, car il était plus préjudiciable aux États-Unis que les précédentes législations sur l’IA. Il s’est également fermement opposé à une approche de la réglementation de l’IA au niveau des États, car une telle fragmentation freinerait prématurément l’innovation et constituerait un risque pour la sécurité nationale. Huang a souligné la nécessité d’un cadre réglementaire fédéral unifié afin de garantir les progrès rapides de la technologie américaine en matière d’IA.
Cadre fédéral
Trump avait précédemment exhorté les législateurs à inclure dans le projet de loi sur la défense une disposition préemptant les lois sur l’IA des États par une norme nationale unique. Toutefois, le chef de la majorité de la Chambre des représentants, Steve Scalise, a déclaré que cette disposition ne bénéficiait pas d’un soutien suffisant et qu’elle ne serait pas intégrée à la législation.
Malgré ce revers, Scalise et d’autres législateurs restent déterminés à trouver des moyens d’établir une norme nationale complète pour la réglementation de l’IA. (uv)
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