Principaux renseignements
- Les sanctions américaines contre la Russie menacent la sécurité énergétique de la Serbie en raison de leurs répercussions sur la principale raffinerie de pétrole, NIS, qui est en partie détenue par la Russie.
- Le président serbe Aleksandar Vucic a lancé un ultimatum de 50 jours exigeant que les parties prenantes russes se désengagent de NIS sous peine de nationalisation.
- La Serbie recherche activement d’autres sources d’énergie pour assurer l’approvisionnement pendant les mois d’hiver.
Les sanctions américaines imposées à la Russie mettent en péril la sécurité énergétique de la Serbie. La principale raffinerie de pétrole du pays, NIS, appartient à des sociétés russes, dont Gazprom Neft et Gazprom. Le président serbe Aleksandar Vucic a prévenu que la raffinerie pourrait fermer dans les jours à venir si les sanctions n’étaient pas levées.
Ultimatum serbe
Cette fermeture imminente menace l’approvisionnement en carburant de la Serbie à l’approche de l’hiver, même si des réserves à court terme sont disponibles. Vucic a lancé un ultimatum de 50 jours aux parties prenantes russes, exigeant qu’elles cèdent leurs participations dans NIS sous peine de nationalisation potentielle. Il a souligné les répercussions économiques importantes que les sanctions contre la Russie peuvent avoir sur la Serbie, en particulier sur sa chaîne d’approvisionnement énergétique.
Rechercher des alternatives
L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor américain a mis en œuvre les sanctions en octobre. Ces sanctions ont perturbé les opérations de la NIS en interrompant les paiements bancaires et en entravant les livraisons de pétrole brut. En conséquence, la Serbie recherche activement d’autres sources d’énergie pour assurer son approvisionnement pendant les mois d’hiver.
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