La Cour annule une augmentation d’impôt antérieure

Depuis le mois de juillet, lorsque vous commettez par inadvertance une erreur dans votre déclaration d’impôt, c’est à l’administration fiscale de prouver sa mauvaise foi. Jusqu’à récemment, ces règles ont été inversées. Selon la Cour d’appel de Gand, les règles adaptées s’appliquent également aux cotisations plus anciennes si elles sont encore contestées.


Principaux renseignements

  • Depuis juillet 2025, l’administration fiscale doit prouver la mauvaise foi en cas d’erreur dans la déclaration fiscale. Avant cette modification, la charge de la preuve incombait au contribuable.
  • La Cour d’appel de Gand vient de décider que la règle modifiée s’applique également aux anciennes cotisations si elles sont encore contestées. C’est ce que rapporte De Tijd.
  • Selon un avocat, les conséquences de cet arrêt peuvent être considérables, car non seulement l’augmentation peut être annulée, mais aussi l’ensemble de l’évaluation.

Précision : Le gouvernement fédéral a modifié cette année les règles applicables en cas d’erreur involontaire dans la déclaration d’impôts.

  • En cas d’erreur, vous risquez une majoration d’impôt de 10 pour cent si les revenus non déclarés ou déclarés tardivement dépassent 2 500 euros. Auparavant, il incombait au contribuable de prouver sa bonne foi, ce qui était rarement accepté par l’administration fiscale.
  • Le gouvernement fédéral a changé les règles cette année. Depuis le 29 juillet, c’est à l’administration fiscale de prouver la mauvaise foi.

La Belgique doit respecter le droit européen

Dans l’actualité : Selon la Cour d’appel de Gand, le règlement modifié s’applique également aux évaluations plus anciennes si elles sont encore contestées. C’est ce que rapporte De Tijd. L’arrêt a été rendu après qu’un contribuable a contesté une augmentation d’impôt pour 2020.

  • Il s’agit d’évaluations contre lesquelles une opposition a été introduite ou peut encore être introduite, ou d’évaluations qui se trouvent dans une phase judiciaire.
  • « La Cour motive son arrêt sur la base du droit européen. Si des sanctions administratives, telles qu’une augmentation d’impôt, sont atténuées, elles ont un effet rétroactif en vertu du droit européen. Celui-ci prime sur le droit belge », a déclaré Stijn Lamote, du cabinet d’avocats Lamote Stragier Advocaten, qui a introduit l’affaire, dans une interview accordée au site d’information.
  • Selon l’avocat, les conséquences de l’arrêt pourraient être considérables, car non seulement l’augmentation pourrait être annulée, mais aussi l’ensemble de l’évaluation. Il a fait remarquer qu’une augmentation d’impôt passée empêche les entreprises de récupérer leurs pertes passées. « Supposons qu’une entreprise enregistre une perte de 200 euros la première année et un bénéfice de 100 euros la deuxième année. Cette entreprise ne peut pas déduire la perte de la première année si une augmentation d’impôt lui est imposée. L’entreprise sera alors imposée sur les bénéfices de la deuxième année, alors qu’elle n’a pas réalisé de bénéfices au total. Si l’augmentation d’impôt est annulée maintenant, dans de nombreux cas, les cotisations elles-mêmes peuvent également être annulées ».

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