Principaux renseignements
- Le gouvernement australien prévoit d’utiliser l’IA pour des tâches telles que la rédaction de documents.
- Il souhaite développer un programme d’IA sur mesure pour les fonctionnaires.
- Un premier essai de Microsoft Copilot a révélé des problèmes d’accès non autorisé à des documents.
Le gouvernement australien envisage de mettre en œuvre des programmes d’IA pour des tâches telles que la rédaction de présentations au cabinet. La ministre des finances, Katy Gallagher, a annoncé cette initiative tout en dévoilant les plans d’un programme d’IA sur mesure pour les fonctionnaires. Ce programme vise à exploiter les avantages en termes de productivité des outils d’IA générative tels que ChatGPT, Copilot et Gemini.
Malgré ses avantages potentiels, la technologie IA suscite des inquiétudes en matière de sécurité et de fuites de données. Certains responsables s’inquiètent non seulement de la qualité et de la fiabilité du contenu généré par l’IA, mais aussi des pertes d’emplois potentielles au niveau débutant.
Essai avec Microsoft Copilot
Un rapport gouvernemental sur un essai avec Microsoft Copilot a souligné l’impact disproportionné sur les femmes, qui constituent actuellement la majorité du personnel administratif au sein de la fonction publique australienne (APS). La ministre Gallagher a indiqué que le gouvernement souhaitait déployer l’IA à grande échelle dans tous les départements afin de tirer parti de ses avantages. Elle a également présenté un « plan IA pour l’ensemble du gouvernement » et a partagé les résultats de l’essai Copilot mené pendant six mois dans les institutions gouvernementales.
L’essai a mis en évidence des cas où des participants ont obtenu un accès non autorisé à des documents, ce qui soulève des inquiétudes en matière de sécurité des données. Le rapport attribue ces incidents à une infrastructure de données et à des pratiques de gouvernance inadéquates au sein des organisations avant la mise en place de Copilot. Il souligne la nécessité de mesures efficaces de protection des données afin de limiter les risques potentiels liés à la mise en œuvre de l’IA. (jv)
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