Principaux renseignements

• La production française de vin restera faible en 2025 en raison de la sécheresse et des vagues de chaleur.
• Le champagne affiche une hausse attendue, mais reste en dessous de la moyenne quinquennale.

La production française de vin devrait rester à des niveaux historiquement bas en 2025, reflétant la production de l’année précédente de 36,2 millions d’hectolitres. Ce chiffre représente une baisse de 16 pour cent par rapport à la moyenne quinquennale. La vague de chaleur persistante qui a sévi pendant l’été a eu un impact considérable sur les rendements viticoles dans tout le pays.

Le ministère français de l’Agriculture a expliqué que les températures extrêmes et le manque de précipitations ont accéléré la maturation du raisin, ce qui s’est traduit par des fruits secs et des récoltes plus faibles. La France, connue pour être le deuxième producteur de vin au monde et le premier exportateur en valeur, a connu des années consécutives de baisse de production en raison de conditions météorologiques défavorables. En outre, les politiques de gestion des excédents ont conduit à la suppression de certains vignobles.

Champagne, Bordeaux, Charentes et Languedoc-Roussillon

La production de champagne devrait augmenter de 14 pour cent en glissement annuel, pour atteindre 2,1 millions d’hectolitres. Ce chiffre reste toutefois inférieur de 10 pour cent à la moyenne quinquennale. Alors que la qualité du raisin devrait être bonne, certains cépages ont enregistré des rendements inférieurs.

À Bordeaux, la production devrait être inférieure de 17 pour cent à la moyenne. Cette baisse est attribuée à la fois à l’arrachage des vignobles et aux effets persistants de la canicule. De même, les Charentes, une importante région productrice de Cognac, sont confrontées à une légère baisse de la production. Les conditions climatiques sèches et chaudes ont eu un impact négatif sur les rendements, ce qui s’est traduit par une production inférieure de 23 pour cent à la moyenne quinquennale.

Le Languedoc-Roussillon, la plus grande région viticole de France, a connu une baisse significative de sa production en raison de la sécheresse, des incendies de forêt et de l’arrachage de 10 000 hectares de vignobles depuis l’année dernière. La récolte devrait être inférieure de 8 pour cent à celle de 2024, ce qui représente une baisse globale de 18 pour cent par rapport à la moyenne. (fc)

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