Les banques ont accordé quelque 53.100 prêts au logement au cours du troisième trimestre de cette année, selon les chiffres de la fédération bancaire Febelfin. Cela représente une augmentation d’un peu moins de 12 pour cent par rapport à l’année précédente.
Principaux renseignements
- Au cours du dernier trimestre, les banques ont conclu environ 53 100 prêts hypothécaires pour un montant total d’environ 10,1 milliards d’euros.
- La demande de prêts résidentiels est également en hausse, mais de manière moins prononcée. Elle a augmenté de 6,7 pour cent pour atteindre 73 000.
- « La stabilisation des taux d’intérêt et certains incitants fiscaux ont stimulé le marché de l’immobilier et donc les ventes de prêts résidentiels.
Dans l’actualité : Environ 53.100 prêts hypothécaires ont été contractés au troisième trimestre 2025.
- Cela représente une augmentation d’un peu moins de 12 pour cent par rapport au troisième trimestre de l’année dernière.
- Les banques ont prêté un total d’environ 10,1 milliards d’euros (hors refinancements). Ce montant est en hausse de 23 pour cent par rapport au troisième trimestre 2024.
- Le nombre de crédits demandés a augmenté moins fortement que le nombre de crédits octroyés. Febelfin a enregistré une augmentation de 6,7 pour cent (en glissement annuel). Cela représente un peu moins de 73.000 demandes de crédit. La demande a également augmenté au cours des deux trimestres précédents.
- Au total, les emprunteurs ont demandé à emprunter quelque 15 milliards d’euros.
Détails : Le montant moyen emprunté pour l’achat d’un logement s’élevait à 214.662 euros au troisième trimestre. Un an plus tôt, il n’était « que » de 201.882 euros.
- Le montant moyen d’un prêt à la construction a grimpé à 258.927 euros au troisième trimestre 2025. Au même trimestre de 2024, 230.176 euros suffisaient encore.
- Le montant moyen d’un crédit d’achat avec rénovation s’élève à 242.282 euros contre 218.367 euros en 2024.
Pourquoi les Belges contractent-ils davantage de crédits immobiliers ?
Précision : Selon Febelfin, la hausse de la demande de crédits hypothécaires s’explique par plusieurs facteurs.
- Tout d’abord, il y a la stabilisation des taux hypothécaires. Selon les chiffres de la Banque nationale de Belgique (BNB), ces taux ont fluctué en août entre une moyenne de 4,11 pour cent (pour les crédits à durée initiale inférieure ou égale à 1 an) et une moyenne de 3,16 pour cent (pour les crédits à durée initiale supérieure à 10 ans).
- « En outre, certains incitants fiscaux ont stimulé le marché de l’immobilier et donc la vente de crédits résidentiels « , ajoute Ivo Van Bulck, Director Retail Credit & Savings chez Febelfin. Ainsi, tant la Wallonie que la Flandre ont abaissé les droits d’enregistrement au début de cette année, ce qui a eu un effet haussier sur les transactions immobilières.
Le taux fixe reste l’option la plus populaire
Ceci aussi : Les chiffres de Febelfin montrent également que 90,6 pour cent des emprunteurs ont opté pour un taux d’intérêt fixe ou un taux d’intérêt variable avec une période initiale de taux d’intérêt fixe d’au moins 10 ans au cours du dernier trimestre.
- Dans seulement 1,9 pour cent des cas, les emprunteurs ont choisi des prêts avec un taux d’intérêt variable annuel.
- Environ 7,6 pour cent des emprunteurs ont préféré un taux d’intérêt variable avec une période initiale de taux fixe comprise entre 3 et 10 ans.
- « Le nombre de personnes optant pour un taux d’intérêt variable reste faible, bien que nous remarquions une augmentation pour ce type de taux d’intérêt », note Van Bulck. « La législation protège aussi particulièrement les consommateurs qui choisissent un taux d’intérêt variable. Ainsi, le taux d’intérêt variable ne peut jamais dépasser le double du taux d’intérêt initial après adaptation à l’évolution des indices de référence applicables. »
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