Les autorités devront bientôt payer Google pour avoir accès aux données des utilisateurs

La demande de renseignement sur un utilisateur de Google ne sera bientôt plus gratuite pour les autorités. L’entreprise américaine veut leur facturer ce partage d’information.

Lors d’une enquête, les autorités peuvent être amenées à demander à Google de partager certaines données sur ses utilisateurs. Il peut s’agir par exemple de la localisation d’un suspect. Les données de plus de 165.000 comptes ont été demandées rien que pendant le premier trimestre de 2019.

Facturer les demandes

Google a le droit de refuser ces demandes, comme Apple l’a fait dernièrement. Mais, selon le New York Times, l’idée serait plutôt de les monnayer à la police et aux agences de renseignement. 45 dollars pour une information de base, entre 150 et 245 pour tout ce qui touche aux communications.

La raison est simple: produire et transmettre ces informations coûtent de l’argent à Google. Au vu du nombre de demandes, cela fait une sacrée perte pour la société américaine.

Google fera cependant quelques exceptions pour les cas plus graves. Les données utiles à des enquêtes sur mineurs ou des situations urgentes ne seront pas payantes.

Et les autres?

Pour l’instant, Google n’a pas annoncé à partir de quand ce projet sera mis en place. Il faudra surtout voir si Google sera suivi dans cette initiative. L’entreprise n’est pas la seule à posséder une masse d’informations sur ses utilisateurs. Facebook, Apple ou encore Twitter peuvent aussi communiquer des données pertinentes aux autorités.

Google peut toutefois s’attendre à ce que le nombre de demandes diminuent quand le partage des frais sera effectif.

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