Frédéric De Gucht (Open Vld) qualifie la loi sur la sortie du nucléaire d' »erreur »

La loi de 2003 sur la sortie du nucléaire était « une erreur ». C’est ce qu’a clairement déclaré le candidat de l’Open Vld, Frédéric De Gucht, dimanche dans l’émission De Zevende Dag de la VRT. Selon De Gucht, les politiciens doivent oser reconnaître leurs erreurs et l’abandon de l’énergie nucléaire n’était pas le bon choix.


Principaux renseignements

  • Le président du candidat de l’Open Vld, Frédéric De Gucht, qualifie d' »erreur » la loi de 2003 sur la sortie du nucléaire, adoptée par son collègue Guy Verhofstadt.
  • Selon De Gucht, l’approvisionnement en énergie doit être envisagé dans un cadre européen plus large.
  • Le gouvernement fédéral a aboli la loi sur la sortie du nucléaire au début de cette année.

Les déclarations de Frédéric De Gucht, leader de l’Open Vld, sont remarquables. Après tout, c’est le gouvernement violet-vert du premier ministre et collègue de parti Guy Verhofstadt qui a approuvé la loi originale sur la sortie du nucléaire en 2023.

Au début de cette année, le gouvernement a fait marche arrière. L’abolition de cette loi a alors reçu le soutien des partis majoritaires, mais aussi du Vlaams Belang et de l’Open Vld. Seuls Ecolo et Groen ont voté contre, le PS et le PVDA/PTB se sont abstenus.

Cadre européen

La loi sur la sortie du nucléaire prévoyait initialement que toutes les centrales nucléaires belges devaient fermer au plus tard en 2025 et qu’aucune nouvelle centrale ne pouvait être construite. Toutefois, cette loi a été modifiée à plusieurs reprises ces dernières années en raison de circonstances géopolitiques. Par exemple, la durée de vie des centrales nucléaires de Doel 4 et de Tihange 3 a déjà été prolongée de 10 ans. Cette décision a été prise en partie en raison de la guerre menée par la Russie en Ukraine.

Selon De Gucht, le débat sur l’énergie nucléaire évolue depuis un certain temps. Il affirme que l’approvisionnement en énergie doit désormais être envisagé dans un cadre européen plus large. « Le tournant a été pris depuis un certain temps », déclare le candidat à la présidence. Ce faisant, il montre que les libéraux flamands ont définitivement tourné la page de la sortie du nucléaire.

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