Principaux renseignements
- Le Service fédéral des pensions a demandé un délai de deux ans pour mettre en œuvre la réforme des pensions en Belgique en raison des difficultés de mise en œuvre.
- Malgré les objections pratiques, le ministre des Pensions Jan Jambon (N-VA) s’oppose à un report. Il souligne que les objectifs financiers pour l’année prochaine doivent être atteints.
Le Service fédéral des pensions (SPF) a demandé un report de deux ans pour la mise en œuvre de la réforme des pensions convenue par le gouvernement fédéral juste avant l’été. Dans une note au gouvernement que L’Echo et De Tijd a pu consulter, le SPF affirme qu’il est actuellement impossible de finaliser les adaptations des pensions convenues cette année.
La réforme doit encore être traduite dans la législation, ce qui laisse certains détails incertains. Le Conseil d’État, les syndicats et les employeurs n’ont pas encore fait connaître leur avis, ce qui pourrait entraîner des modifications. Ce n’est qu’une fois que tous les détails auront été réglés que les systèmes informatiques du gouvernement pourront être adaptés en conséquence.
Inquiétudes sur le calendrier
Selon l’administration, la détermination des dates précises de départ à la retraite pour tous les salariés ne serait pas réalisable avant le dernier trimestre 2026, et pour les fonctionnaires, elle pourrait même s’étendre jusqu’au deuxième trimestre 2027.
Bien que certaines voix au sein de la majorité plaident pour un report en raison de difficultés pratiques, la N-VA s’oppose à tout retard. Le cabinet de Jan Jambon, le ministre des Pensions, a déclaré dans De Tijd qu’un « report est hors de question ». L’accord d’été prévoyait que la réforme des pensions devait générer 62 millions d’euros dès l’année prochaine.
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