Principaux renseignements
- Le président français Emmanuel Macron a déclaré que les grands pays européens devraient imposer de nouvelles sanctions contre l’Iran.
- La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – connu sous le nom d’E3 – ont lancé ce processus en raison de l’absence de progrès dans les négociations sur le programme nucléaire de l’Iran.
- Les E3 accusent l’Iran d’avoir violé le Plan d’action global conjoint de 2015 en dépassant les limites de son stock d’uranium.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré dans une interview qu’il était probable que les principaux pays européens réimposent des sanctions à l’Iran avant la fin du mois. Cette action fait suite à un processus de 30 jours lancé par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – collectivement connus sous le nom de E3 – à la fin du mois d’août pour rétablir les sanctions en raison de l’absence de progrès dans les négociations concernant le programme nucléaire iranien.
Accusations de l’Europe
Macron a estimé que les tentatives de l’Iran pour éviter ces sanctions n’étaient « pas sérieuses », ce qui témoigne d’un manque de confiance dans la volonté de Téhéran de se conformer aux accords internationaux. Les trois nations européennes accusent l’Iran de violer le plan d’action global conjoint (JCPOA) de 2015, un accord signé par l’Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Union européenne.
Dans le cadre du JCPOA, l’Iran a accepté de limiter son programme nucléaire en échange d’un allègement des sanctions. Cependant, président américain Donald Trump a retiré les États-Unis de l’accord en 2018 et a ensuite réimposé des sanctions à l’Iran. Cette action a accru les tensions entre les États-Unis, l’Iran et Israël, culminant dans une guerre israélienne de 12 jours contre l’Iran en juin.
Conséquences des sanctions
Malgré les engagements initiaux de respecter le JCPOA, les E3 accusent maintenant l’Iran de dépasser les limites des stocks d’uranium fixées par l’accord. Un récent appel téléphonique entre les ministres des affaires étrangères des pays de l’E3, le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, et leur homologue iranien a révélé l’absence de progrès significatifs en vue d’un accord.
Si les sanctions sont réimposées, elles engloberont un large éventail de sanctions de l’ONU, y compris des restrictions sur les ventes d’armes conventionnelles, des limitations sur les programmes de missiles balistiques et des gels d’actifs iraniens. Le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a condamné la menace de sanctions européennes, arguant que les pays de l’E3 utilisent abusivement le cadre du JCPOA à des fins politiques et font preuve de partialité. Il a appelé à une réévaluation de leur approche, suggérant qu’elle est imparfaite et injustifiée. (fc)
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