Principaux renseignements
- L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) va supprimer son bureau de recherche et de développement (ORD) dans le cadre d’un plan de restructuration.
- Cette mesure, qui vise à économiser de l’argent et à accroître l’efficacité, a suscité des critiques de la part de certains, qui estiment qu’elle nuira à la recherche scientifique.
- L’EPA prévoit de transférer les responsabilités en matière de recherche à des bureaux de programme et crée un nouvel Office des sciences appliquées et des solutions environnementales.
L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a annoncé une restructuration majeure, comprenant la suppression de l’Office of Research and Development (ORD). Cette mesure devrait permettre d’économiser 748,8 millions de dollars (644 millions d’euros). Elle entraînera des milliers de licenciements, soit une réduction de 23 pour cent des effectifs de l’EPA.
L’administrateur de l’EPA, Lee Zeldin, a souligné que cette décision était conforme à la vision du président Trump. Cette vision se concentre sur l’optimisation des opérations de l’agence. Par exemple, elle devrait devenir plus efficace dans la protection de la santé humaine et de l’environnement. Il a souligné l’importance d’une gestion responsable de l’argent des contribuables.
Elimination de l’ORD
L’ORD sera dissous. Ce service était chargé de soutenir le processus décisionnel de l’Agence pour la protection de l’environnement par la recherche scientifique. L’expertise scientifique et les efforts de recherche seront transférés aux bureaux de programme responsables des tâches essentielles, telles que la garantie de la pureté de l’air et de l’eau. Un nouveau bureau des sciences appliquées et des solutions environnementales sera créé. Ce bureau donnera la priorité à la recherche et à la science dans l’élaboration des règles et la fourniture d’une assistance technique aux États.
Critiques du leader syndical de l’EPA
La restructuration a suscité des critiques de la part du dirigeant syndical de l’EPA, Justin Chen, qui a qualifié l’ORD de « cœur et cerveau » de l’agence. Il a également exprimé de sérieuses inquiétudes quant à l’impact négatif sur la santé publique. Selon lui, l’ORD joue un rôle crucial dans l’évaluation des risques pour l’environnement et la santé humaine. Les recherches de l’ORD couvrent un large éventail de domaines, notamment les « produits chimiques à vie » tels que les PFAS, les maladies respiratoires dans les zones rurales du sud et la propagation de la fièvre de la vallée.
Bien que les fonctions de laboratoire actuellement assurées par l’ORD soient conservées, sa suppression représente une perte importante pour les capacités scientifiques de l’agence. L’EPA prévoit de conserver un effectif de 12 448 personnes, contre 16 155 lors de l’entrée en fonction du président Trump. La Cour suprême a récemment statué en faveur du plan du président Trump visant à réduire les effectifs fédéraux. Cela a ouvert la voie à cette restructuration au sein de l’EPA.
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