Le brasseur artisan écossais Brewdog, qui gère également le bar devant la gare de Bruxelles-Central, a ouvert un pub avec exclusivement des bières sans alcool à Londres. À la carte, une quinzaine de bières 0%.

Brewdog dit qu’elle détient un scoop mondial avec cette l’initiative et veut exporter la formule vers le continent européen à court terme. Avec l’AF Bar, le brasseur écossais répond à la popularité croissante des bières non alcoolisées.

Ne plus sacrifier la qualité

‘Les consommateurs qui optent pour des bières à faible teneur en alcool ou sans alcool risquent de devoir sacrifier la qualité, le goût et l’expérience’, dit James Watt, l’un des fondateurs de Brewdog. ‘Nous voulons changer cela. Le Brewdog AF Bar devrait devenir une référence pour tous ceux qui recherchent une alternative sans alcool.’

Selon les calculs de l’organisation Eebria Trade, la vente de bières non alcoolisées a enregistré une augmentation de 381 % au cours des trois dernières années. L’entreprise réalisant des études de marché Mintel souligne également que 28 % des buveurs de bière ont réduit leur consommation d’alcool pour des raisons de santé

Une étude menée par des scientifiques de l’University College London, basée sur une enquête auprès de près de 10 000 consommateurs, a révélé qu’il y a 15 ans, 18 % des Britanniques âgés de 16 à 24 ans ne buvaient pas d’alcool. Dix ans plus tard, ce chiffre était passé à 29 %.

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La Sober Girl Society

Les observateurs montrent également l’initiative de la jeune femme londonienne Millie Gooch. Elle a lancé la communauté en ligne Sober Girl Society l’année dernière. Gooch (28 ans) voulait aider à améliorer l’image des boissons non alcoolisées sur les réseaux sociaux. La Sober Girl Society compte désormais plus de 65 000 adeptes dans le monde

Brewdog veut surfer sur cette tendance. Le Alcohol Free Bar de Londres doit donc devenir le pilote d’une chaîne de pubs proposant une gamme de bières exclusivement non alcoolisées que le brasseur écossais souhaite développer à l’international. Le continent européen doit ainsi devenir la prochaine cible