Principaux renseignements
- Le retrait de HSBC de la Net Zero Banking Alliance soulève des inquiétudes quant à l’affaiblissement de l’engagement en faveur de l’action climatique.
- Les groupes de campagne critiquent cette décision qu’ils jugent contradictoire et demandent à HSBC de faire preuve de transparence quant à ses projets futurs.
- Les projets indépendants de HSBC soulèvent des questions quant à l’efficacité de l’alliance actuelle.
Le départ de HSBC de la Net Zero Banking Alliance (NZBA), une initiative des banques en faveur du climat soutenue par les Nations unies, marque un changement dans l’engagement du secteur financier en faveur de l’action climatique. La banque britannique, cofondatrice de l’alliance, a justifié son départ par son intention de développer un plan indépendant.
Inquiétudes sur l’affaiblissement de l’engagement
La banque est la première banque britannique à quitter la NZBA. Auparavant, six grandes banques américaines l’avaient quittée. Les critiques considèrent la décision de HSBC comme un indicateur inquiétant de l’affaiblissement de l’engagement dans la lutte contre la crise climatique.
Des groupes de campagne comme ShareAction ont condamné la décision de HSBC, estimant qu’elle envoie un message contradictoire aux gouvernements et aux entreprises déjà aux prises avec l’escalade des risques financiers liés au changement climatique. Ils soulignent la nécessité de transparence de HSBC.
Questions sur l’approche indépendante
HSBC maintient son engagement à soutenir ses clients dans leur transition vers des objectifs nets zéro tout en s’efforçant d’atteindre sa propre ambition nette zéro pour 2050.
Le départ de la banque d’une plateforme collaborative conçue pour accélérer l’action climatique soulève des questions quant à la sincérité et à l’efficacité de son approche indépendante. Il est probable que le retrait de HSBC entraîne une nouvelle déflation. Les progrès collectifs en faveur d’un avenir durable risquent alors de s’arrêter.

