Principaux renseignements
- Apple conteste l’amende de 500 millions d’euros infligée pour des pratiques anticoncurrentielles sur l’App Store.
- L’entreprise juge les changements exigés excessifs et nuisibles à l’expérience utilisateur.
- L’UE cherche à stimuler la concurrence via le Digital Markets Act, imposant de lourdes amendes aux entreprises dominantes.
Apple conteste une amende de 500 millions d’euros imposée par l’UE. La Commission européenne accuse l’entreprise d’avoir empêché les développeurs d’applications d’informer les utilisateurs sur des options d’achat alternatives en dehors de l’App Store.
Apple affirme que l’amende et les mesures demandées sont disproportionnées et dépassent les exigences légales. La BBC rapporte. L’entreprise s’oppose aux modifications imposées, arguant qu’elles dégraderaient l’expérience utilisateur et nuiraient aux entreprises. Apple déclare avoir déjà pris des mesures pour éviter des amendes quotidiennes. Le géant technologique se prépare à défendre sa position devant les tribunaux.
Réactions du secteur
L’analyste technologique Paolo Pescatore s’attendait au recours d’Apple. Il déplore la longueur du processus juridique. Selon lui, mettre en œuvre des changements fondamentaux dans des services bien établis est complexe. L’application des règles nécessite du temps et de la nuance.
Régulation numérique
Paolo Pescatore, analyste en technologie, a anticipé l’appel d’Apple et a noté que la longueur de la procédure judiciaire est décevante. Il a souligné la complexité de la mise en œuvre de changements fondamentaux dans des services bien établis et le temps nécessaire à l’application de la loi.
Régulation numérique
Les amendes infligées à Apple et Meta sont les premières dans le cadre du Digital Markets Act (DMA). Cette législation vise à limiter la domination des grandes entreprises technologiques et à favoriser la concurrence. Les entreprises risquent de lourdes sanctions en cas de violation des règles du DMA.
Apple estime être injustement ciblé et contraint de céder sa technologie sans compensation. L’entreprise accuse l’UE d’avoir modifié ses attentes durant les négociations. Elle a fait appel de la décision devant le Tribunal de l’Union européenne, la deuxième plus haute juridiction de l’UE.
La régulation stricte des géants technologiques américains par l’UE a suscité des critiques, notamment du président Donald Trump. Il y voit une forme de taxation des entreprises américaines.

