La banque américaine Citigroup réduit à 20 pour cent sa dépendance à l’égard des sous-traitants informatiques externes

La banque américaine Citigroup réduit à 20 pour cent sa dépendance à l’égard des sous-traitants informatiques externes
Photo by Declan Sun on Unsplash

Principaux renseignements

  • Citigroup prévoit de réduire sa dépendance à l’égard des sous-traitants informatiques externes de 50 pour cent à 20 pour cent.
  • La banque a pour objectif d’augmenter ses effectifs informatiques internes de 48 000 à 50 000 personnes d’ici 2024.
  • Ce changement stratégique est motivé par la volonté de renforcer les contrôles de gouvernance des données et de répondre aux exigences réglementaires.

La banque américaine Citigroup souhaite réduire sa dépendance à l’égard des sous-traitants informatiques externes tout en augmentant son personnel informatique interne. Ce changement stratégique est motivé par la volonté de renforcer les contrôles de gestion des données et de répondre aux exigences réglementaires.

Tim Ryan, responsable de la technologie chez Citigroup, a récemment informé les employés que l’entreprise avait l’intention de réduire la proportion de sous-traitants informatiques de 50 pour cent actuellement à 20 pour cent. Cette information a été révélée dans une présentation interne examinée par Reuters. Bien que la présentation ne précise pas de calendrier pour ces changements, elle expose des plans visant à augmenter le nombre de travailleurs informatiques internes à 50 000 d’ici 2024, contre 48 000 actuellement.

Raisons derrière l’initiative

La banque a expliqué que cette restructuration informatique vise à soutenir ses objectifs stratégiques, notamment le renforcement de la sécurité et de la solidité, la stimulation de la croissance des revenus et l’amélioration de l’efficacité opérationnelle.

Cette initiative fait suite à une sanction importante imposée à Citigroup l’année dernière. Le Federal Reserve Board et l’Office of the Comptroller of the Currency ont ordonné au prêteur de payer 135,6 millions de dollars pour avoir réalisé des progrès insuffisants dans la résolution des problèmes de gestion des données. Cette sanction découle des ordonnances de consentement émises en 2020 par la Fed et l’OCC, qui ont cité des lacunes dans les pratiques de gouvernance des données de Citigroup après un incident au cours duquel la société a remboursé par erreur l’intégralité des créanciers de Revlon au lieu de transmettre les paiements d’intérêts prévus.

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