Principaux renseignements
- Les PFAS sont interdits dans les produits de consommation en raison de leur persistance et de leur accumulation dans les écosystèmes.
- Le responsable de l’environnement de l’UE accordera des dérogations pour des applications industrielles essentielles telles que les inhalateurs pour l’asthme et les semi-conducteurs.*
- Une interdiction complète des PFAS a été soutenue par cinq pays de l’UE il y a près de deux ans, mais la proposition pourrait ne pas être finalisée avant l’année prochaine*.
La Commission européenne prépare une proposition visant à interdire l’utilisation des PFAS, un produit chimique non dégradable, dans les produits de consommation. Des dérogations seront toutefois accordées pour des applications industrielles essentielles. Cette information a été communiquée à Reuters par le responsable de l’environnement de l’Union européenne.
Les PFAS, ou substances perfluoroalkyles et polyfluoroalkyles, sont persistantes dans l’environnement et s’accumulent dans les écosystèmes, l’eau potable et le corps humain. En raison de leur résistance aux températures extrêmes et à la corrosion, ces substances chimiques se retrouvent dans une large gamme de produits, des cosmétiques aux ustensiles de cuisine antiadhésifs en passant par les avions et les éoliennes.
PFAS dans les produits de consommation
Jessika Roswall, commissaire européenne chargée de l’environnement, a déclaré que l’accent était mis sur l’interdiction des PFAS dans les produits de consommation. Alors que le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède ont soutenu une interdiction complète des PFAS il y a près de deux ans, Roswall a indiqué que la proposition de l’UE pourrait ne pas être finalisée avant l’année prochaine au plus tôt. Ce retard est dû au processus de détermination des exemptions « essentielles ».
Exemptions pour les applications industrielles
Les utilisations « essentielles » potentielles comprennent les inhalateurs pour l’asthme et les semi-conducteurs utilisés dans les technologies vertes telles que les véhicules électriques. Même ces applications feront l’objet de restrictions, notamment de réglementations concernant leur élimination.
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